L’Arc-en-Ciel – novembre 2017

L’Arc-en-Ciel – novembre 2017

Célébrer le passage de la vie à la vie

Deux grandes célébrations ouvrent ce mois de novembre :

  • La célébration de tous les saints qui est pour nous l’occasion de redécouvrir la bonté de Dieu. Lui, le seul Saint, communique aux êtres faibles que nous sommes sa sainteté et nous fait participer ainsi à sa nature divine. Il nous a fait don de son Esprit et invite tous les peuples aux béatitudes. Le passage de l’Apocalypse de saint Jean (7, 9-14) nous fait entrevoir déjà le bonheur que Dieu partage avec les élus du ciel rassemblés en « une foule immense de toutes nations, tribus, peuples et langues ». Ce qui nous fait comprendre que la sainteté n’est pas réservée à une catégorie de personnes choisies d’avance par Dieu, mais elle est plutôt accessible à tous les hommes quelle qu’en soit leur origine et leur condition sociale. Faut-il rappeler que la sainteté, qui est un don de Dieu, n’est pas absence de péché, mais l’aboutissement d’un itinéraire de conversion et fruit du témoignage de Charité du Christ. Mais, ce que nous serons n’apparait pleinement, car nous sommes encore en chemin vers la sainteté plénière qui se manifestera lorsque nous verrons Dieu face à face, tel qu’il est.
  • La commémoration des fidèles défunts est d’abord la célébration de tous ceux qui sont morts dans la fidélité au Christ, avant d’être occasion de souvenir et prière pour tous les défunts ; bien que les uns comme les autres, après avoir quitté ce monde, sont dans le repos et en attente de la résurrection. La mort ne détruit pas les liens d’amour que nous avons tissés avec tous ceux qui sont partis. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’en ce mois de novembre, croyants et non-croyants se rendront au cimetière pour rendre visite à leurs proches parents et amis. Certains ne manqueront pas de leur murmurer quelques mots.

Le point commun de ces deux célébrations, c’est la conviction que la mort n’est pas la fin de la vie, mais un passage et une transformation pour renaitre à la Vie nouvelle, bien que personne jusqu’ici n’est parvenu à décrire avec exactitude ce qui se passe de l’autre côté.

L’espérance chrétienne nous porte à affirmer que
la mort n’a pas le dernier mot car Jésus nous a dit :

« Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jn 11, 25).


Père Alain BINIAKOUNOU – © 2017


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Participer à l’accueil d’une famille réfugiée : Projet Réfugiés

 


 

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Textes de la base de données des « Services de la Liturgie Catholique »
éditeur : Association Episcopale liturgique pour les pays francophones

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