Ce dimanche nous célébrons la fête de l'Epiphanie qui signifie à la fois manifestation et lumière.
Cette fête met en valeur les trois mages (que la tradition chrétienne va nommer « rois mages », ces astrologues venus d'Orient qui ont vu se lever l'étoile du Roi des juifs qui venait de naître. Ils se sont mis à la recherche de Celui dont elle était le signe annonciateur. Anges pour les bergers de Luc, astre pour les mages de Matthieu :
Dieu nous fait signe diversement pour signaler sa présence, mais ce n'est jamais par voie contraignante.
Le signe de l'étoile, que les mages ont discerné parmi les constellations du firmament, les achemine vers le signe paradoxal de l'enfant, fragile et riche d'avenir comme l'espoir inouï promis par les anciens prophètes. C'est que Dieu ne s'impose pas ; il se dévoile en cours de route à ceux qui acceptent de sortir de leurs habitudes.
On ne brandit pas Jésus comme un étendard, encore moins comme une encyclopédie. On le découvre, émerveillé, dans la vie et le coeur des pauvres.
Ces mages sont des étrangers du peuple juif, mais leurs cadeaux montrent à quel point ils reconnaissent le Christ comme roi. Ils offrent en effet pour lui l'or, l'encens et la myrrhe. L'or symbolise bien sûr la royauté de cet Enfant. Mais ce roi est un homme, « qui aura souci du faible et du pauvre et qui en sera mis à mort : vrai homme, son corps connaîtra la mort, comme le signifie la myrrhe destinée à l'embaumer. Enfin, l'encens rend hommage à la divinité de cet Enfant : c'est bien Lui qui est la paix pour le monde, justice pour toutes les nations, et son nom durera toujours. Les Mages sont devenus les exemples vivants des chercheurs de Dieu, des assoiffés de l'Infini, des quêteurs de l'Absolu de tous les temps. Eh oui, l'Evangile ne fait pas de nous des « planqués ». Nous les chrétiens d'aujourd'hui, nous avons à être non seulement des marcheurs à l'étoile, mais aussi des signes, des «épiphanies » d'un Dieu qui aime tous les hommes ; un Dieu d'un Amour sans frontières ; un Dieu qui ne nous sauve pas des autres. Ainsi nos différences deviendront joie et force de communion.
Père Modeste NIYIBIZI - 2007
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Reunion des catechistes
Vendredi 19 janvier 2007 à 20h30
Relais paroissial
FRAT DE JAMBVILLE 2007 pour les 4ème et 3èmes.
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