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Culot et folie - 04 Février 2007

Quitter le rivage
Tout commence par une demande insolite: faire du bateau une chaire improvisée. Il a suffi d'un service demandé et rendu. Et Jésus aime cette manière d'entrer en contact: s'inviter à déjeuner chez Zachée, demander de l'eau à la samaritaine... Quand Dieu se fait quémandeur, c'est qu'il veut combler indéfiniment.  Il propose alors de s'éloigner du rivage de ses conforts. « On ne me demande jamais rien » ! c'est le drame des chômeurs d'être sur la touche. Dans nos communautés chrétiennes, que de bonnes volontés en jachère !
Avancer au large.
Pierre, avec son tempérament, s'est peut-être un peu énervé lorsque Jésus lui a proposé de retourner pêcher ! Cependant il y est allé... le prodigieux coup de filet le destabilise. Il tombe aux pieds de Jésus qui lui dit les mots de la Bible pour les envois en mission: « Ne crains pas ! » Ah, qu'est-ce que l'on voudrait que l'Eglise soit moins craintive pour dénoncer des injustices, soutenir les opprimés, entrer de façon courageuse dans la modernité, appeler aux ministères de prêtres et de diacres ! Bref, nous n'aimerions pas que notre Eglise reste au mouillage  comme ces hôtels flottants qui ne quittent jamais le quai. Mais n'oublions pas que nous sommes église, nous sommes son équipage. C'est donc à nous de tendre les voiles au vent de l'Esprit.

Jésus promet à Pierre un  autre type de pêche miraculeuse: « ce sont des hommes que tu prendras ! » Ce mot « prendre » ne doit pas se traduire ici par capturer, mais tirer ou sauver. La mission de Pierre est d'arracher les hommes aux pièges mortels qui les menacent: le désespoir, la violence, l'injustice...Comme Pierre et ses compagnons, les apôtres d'aujourd'hui ont l'impression de peiner toute une nuit sans rien prendre. Ils souffrent de voir les églises vides. Mais le Christ continue à dire: « Avancez au large et jetez vos filets! » Oui, l'Esprit Saint, aujourd'hui comme hier, est capable  de susciter une humanité  généreuse  qui « laissant tout, suivra Jésus-Christ »; des chrétiens  « pêcheront » des  hommes mais dans les seuls filets de l'amour.

Christian DEPRESLE, diacre. - 2007

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 « Chanteloup est une paroisse vraiment géniale et peut même l'être davantage » :
constat du Père Modeste NIYIBIZI au bout de six mois à Chanteloup.

Chers amis, cela fait presque six mois que je suis avec vous comme curé. Et je permets d'écrire ces quelques lignes pour faire un mini constat:
-La joie de partager : j'ai pu réaliser combien il est important pour vous de vivre des célébrations qui font « vibrer ». Vos animateurs de chorales font tout ce qui est possible pour préparer les liturgies dominicales alors que leurs emplois du temps sont chargés.
-La simplicité de contact : à Chanteloup, les jeunes et les moins jeunes établissent des contacts faciles. J'ai été  frappé de voir combien vous invitez facilement, combien vous n'en rajoutez pas dans la manière d'établir des liens avec les nouveaux arrivants dont je fais partie.
-La générosité dans les différentes tâches : une très grande joie de voir comment vous ne vous contentez pas d'un minimum syndical au niveau de la sacristie, pour la décoration de l'Eglise, à la catéchèse, au secrétariat, pour l'Union paroissiale, pour l'Equipe des Affaires Economiques, pour le service des travaux au presbytère, ...
-L'importance de proximité et de présence auprès de ceux qui souffrent : les intentions lors de la prière universelle montrent combien vous êtes compatissants les uns à l'égard des autres. Plusieurs parmi vous arrivent même à arrêter le boulot pour venir aux obsèques d'un ou d'une paroissienne. C'est un signe visible d'unité et de fraternité.
-la force de communier dans les différences : notre paroisse a la chance de vivre au quotidien l'exercice de  l'ouverture vers l'autre
-La beauté de notre Eglise St Roch : tous ceux qui viennent me voir ici sont éblouis par notre Eglise St Roch, sa propreté, son éclairage, et son  style. C'est une vraie perle, notre église !
-La chance d'avoir le Relais Paroissial : ces locaux sont pratiques et nous permettent de ne pas aller « squatter » ailleurs.
-Les jeunes responsables : même si on aimerait plus de jeunes à la messe, il ne faut pas oublier que nous en avons qui sont pratiquants réguliers, qui assument leurs responsabilité en catéchèse, dans la préparation à la confirmation, dans l'animation des messes...

-facilité impressionnante de mobilisation : je suis toujours très frappé de voir comment vous arivez à vous mobiliser pour des messes à l’intention des vôtres qui son décédés.
La fête de l'Epiphanie 2007 en est un autre exemple parlant.
Vu tous ces talents et forces en vous, je pense que nous pouvons  approfondir ces trois axes :

1.Annoncer la foi : inititier à la messe, revisiter la catéchèse, connaître les dogmes de l'Eglise
Montrer l'amour du Christ aux tout-petits, aux enfants, aux adolescents (à Chanteteloup il y a deux collèges mais pas d'aumônerie structurée...), aux jeunes adultes...
Assumer notre rôle d'évangélisateurs (« Un chrétien n'est là que pour évangéliser », disait le Pape Paul VI)
Nous initier dans notre démarche missionnaire, aux moyens de communication modernes (internet, images...)
Faciliter la collaboration étroite entre le prêtre et les paroissiens.

2.Célébrer: rendre beaucoup plus vivantes les messes, entrer dans l'intelligence de nos gestes liturgiques, s'impliquer davantage dans les sacrements, faire des équipes autour de la question des familles en deuil, initier davantage à la prière (le rosaire, l'adoration, les psaumes, la méditation...)

3.Servir la vie des hommes : rendre davantage accessible nos lieux de culte (ouvrir nos lieux de culte), organiser des équipes d'accueil ou de permanence, accompagnement des gens « paumés » et solitaires, l'entraide, la solidarité, donner davantage de place à la convivialité, permettre à nos jeunes de trouver dans l'église des repères vitaux pour l'avenir...

Peut-être que vous aussi vous avez des choses à me communiquer. Et bien je vous suggère de :

-lister et ordonner les diverses attentes et les besoins perçus.
-choisir parmi ceux-ci des priorités avec  ces trois critères: pertinence, opportunité (moment propice d'agir), faisabilité (moyens matériels et humains).

-ne pas oublier de se demander quelles sont les personnes qui seront rejointes ou exclues par ces choix.
Père Modeste NIYIBIZI.

Pèlerinage à Lourdes
.Nous emmenons cette année 200 malades et pour cela il nous faut prévoir 400 hospitaliers. Faites vous inscrire : dernier délai le 24 février 2007. Les malades ont besoin de vous pour partir. Si vous connaissez des personnes handicapées ou malades désireuses de faire ce pèlerinage, faites-les nous connaître. Taif pour les malades : 303 €
Tarif pour les hospitaliers: de 269 € à 381 € selon l'hébergement choisi.
Tarif jeunes de  17  à 25 ans: 198 €.
On peut toujours vous aider financièrement. Des tracts sont à votre disposition.
Contact local: 01 39 74 87 77.

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Réunion des catéchistes:
lundi 5 février à 19h30 au Relais Paroissial.

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