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Malheur, bonheur : à toi de choisir ! - 11 Février 2007

L'homme est libre de choisir la vie ou la mort. C'est par sa conduite qu'il attire ou non, sur lui la bénédiction. Dieu, par amour, l'instruit et le prévient : il y a des chemins droits qui mènent au « bonheur » et des chemins de dérive qui s'enfoncent dans le « malheur ». C'est dans ce sens que nous pouvons comprendre l'Evangile de ce week-end.
Il est vrai que nous sommes tellement habitués aux Béatitudes selon Saint Matthieu que nous avons du mal à entendre, dans leur tonalité propre, celles que proclame le Christ chez l'évangéliste Luc.
Or, il s'agit d'un message qui doit se vivre non seulement sur la montagne de la révélation, mais aussi dans la plaine de la réalisation. L'Evangile selon saint Luc nous rejoint dans le « maintenant » de notre comportement de foi ; il ne nous annonce pas un bonheur facile, à portée de main, mais le rendez-vous incontournable de l'épreuve et de l'ascèse.
A la différence de Matthieu, les Béatitudes selon Luc, moins nombreuses et plus ramassées, interpellent des gens concrets, écrasés par la vie et par l'égoïsme des puissants. Et ceux-là qui sont maintenant pauvres et malheureux bénéficieront du renversement de situation qu'implique le royaume de Dieu.
Quant aux « malédictions » propres à l'évangile de Luc, elles prennent le contre-pied des Béatitudes. Elles visent ceux à qui l'attachement excessif aux biens de ce monde fait oublier, ici et maintenant, l'exigence essentielle de l'amour du prochain.
Nous voici alors tous conviés, individuellement et collectivement, à choisir le bonheur ou le malheur. Chacun de nous, peut choisir son lieu d'investissement. Mais la même attitude est requise dans les deux cas : la confiance au Dieu qui ne veut pas faire durer les situations douloureuses, mais veut ouvrir sur un avenir de bonheur accompli. Dieu seul peut combler le coeur humain. Par nos actes et nos paroles, de quel côté nous situons-nous ? Sommes-nous activement solidaires du peuple innombrable des pauvres, des affamés, des affligés et des opprimés ?
Cet Evangile des Béatitudes tombe bien puisque ce dimanche nous célébrons la journée du malade. Saurons-nous oser accueillir le fait que Dieu a choisi le bonheur d'être du côté du faible, du souffrant et du petit ?

Père Modeste NIYIBIZI - 2007

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La collaboration entre prêtre et fidèles laïcs à Chanteloup est nécessaire pour mener à bien la mission formidable que Dieu nous confie.

Chers amis,
La semaine dernière je vous ai partagé ce que je ressentais comme priorités missionnaires dans cette Paroisse de Chanteloup. Je m'appuyais sur les richesses et les forces formidables que j'ai remarquées chez vous tous, depuis six mois que je suis avec vous. Je vous redonne ici ces trois axes amplifiés par ce que les uns et les autres parmi vous ont pu me partager au cours de cette semaine écoulée:

1. Annoncer la foi : initier à la messe, revisiter la catéchèse, connaître les dogmes de l'Eglise
Montrer l'amour du Christ aux tout-petits, aux enfants, aux adolescents (à Chanteloup il y a deux collèges mais pas d'aumônerie structurée...), aux jeunes adultes...
Assumer notre rôle d'évangélisateurs (« Un chrétien n'est là que pour évangéliser », disait le Pape Paul VI)
Nous initier dans notre démarche missionnaire, aux moyens de communication modernes (Internet, images...), former des futurs catéchistes et animateurs, redécouvrir la force de la Parole de Dieu
Faciliter la collaboration étroite entre le prêtre et les paroissiens.

2. Célébrer: rendre beaucoup plus vivantes les messes, permettre des messes animées par des enfants et leurs parents (messes des familles), entrer dans l'intelligence de nos gestes liturgiques, s'impliquer davantage dans les sacrements (créer des équipes de préparation de baptême, de mariage, de catéchuménat...), faire des équipes autour de la question des familles en deuil, initier davantage à la prière (le rosaire, l'adoration, les psaumes, la méditation...)

3.Servir la vie des hommes: rendre davantage accessible nos lieux de culte (ouvrir nos lieux de culte), organiser des équipes d'accueil ou de permanence avec un côté convivial très marqué (café, thé...) accompagnement des gens « paumés » et solitaires, l'entraide, la solidarité, donner davantage de place à la convivialité, permettre à nos jeunes de trouver dans l'église des repères vitaux pour l'avenir, à notre humble niveau, s'attaquer aux questions qui inquiètent les habitants de Chanteloup...

Comme vous pouvez le constater vous-mêmes, je ne peux pas accomplir seul cette responsabilité qu'exigent ces trois axes. Le champ de travail est immense et nous avons du pain sur la planche. En me référant au livre de la Genèse, j'aime souvent dire qu'il ne faut pas que le prêtre soit seul dans sa mission. Le prêtre a la chance d'avoir à ses côtés des fidèles laïcs. Il n'y a pas de prêtre sans laïcs tout comme il n'y a pas de laïcs sans prêtre. Pour le bien de l'église il faut la collaboration étroite entre eux. Cette collaboration part du fait que chaque baptisé est prêtre, prophète et roi (comme le signifie le saint chrême qu'il reçoit sur son front le jour de son baptême). En effet, chaque fidèle est appelé à la sainteté et à participer à la Mission du Christ d'annoncer la Bonne Nouvelle. Dans l'unique Esprit, chaque fidèle reçoit des qualités personnelles – des charismes – à mettre au service de la mission. Certains fidèles ont reçu le don de « pasteurs » par l'imposition des mains et leur charge est d'aider alors les fidèles à devenir vraiment un peuple de Prophètes, de Prêtres et de Rois au service de l'humanité que Dieu aime. Ces prêtres pasteurs travaillent ensemble pour et avec les fidèles. Ces Prêtres, dans l'obéissance et la communion avec l'Evêque du lieu, sont appelés à assumer leur mission d'agir en signifiant le Christ Pasteur, Docteur, Serviteur, Veilleur pour la communion de tous les fidèles, Sacrifice et Sacrement de l'Eucharistie. Les fidèles laïcs sont à leur tour invités à vivre la mission commune de l'Eglise pour et dans le monde. D'abord ces fidèles laïcs sont appelés à être ainsi dans les réalités séculières, temporelles, profanes : ils ont à se montrer disciples du Christ dans les différents domaines économiques, sociaux, politiques, éducatifs, sanitaires...

Par ailleurs un certain nombre de fidèles laïcs suivant leurs charismes, sont invités à collaborer aux ministères et services internes nécessaires à la qualité de la vie de l'Eglise: aumônerie, catéchèse, liturgie, charité, accompagnement spirituel, soutien de la vie sacramentelle, communication, formation ...

Quelques autres fidèles laïcs sont plus directement associés à la charge du prêtre au sein par exemple du conseil des affaires économiques (nous en avons déjà sur Chanteloup), au sein du conseil pastoral (conseil où les fidèles apportent leur concours pour étudier, évaluer et proposer l'activité d'évangélisation), au sein de l'équipe pastorale (constituée d'un curé ou le prêtre modérateur avec un nombre restreint de fidèles laïcs ayant la lettre de mission de l'évêque, pour discerner les appels et les besoins pastoraux; et pour vieller à la communion d'une communauté donnée).

Comme vous pouvez donc le voir, la collaboration entre le prêtre et les fidèles n'est pas de l'ordre d'un petit coup de main juste pour aider le prêtre ou le soulager. C'est participer à sa charge à partir de ce que le baptême donne comme mission à chacun. Cette collaboration demande de l’amitié, de la confiance, de la disponibilité et de l’humilité.
Et alors, dans notre paroisse de Chanteloup-les-Vignes, quelle forme cette collaboration entre curé, fidèles et laïcs peut–elle concrètement prendre ?

Père Modeste NIYIBIZI - 2007

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Mardi 13 février 2007 à 20h30,
Réunion de l'équipe liturgique pour préparer la période de Carême, la Semaine Sainte et la Journée de récollection paroissiale du 24 mars.

FRAT DE JAMBVILLE 2007 pour les 4ème et 3èmes.
Génial de génial !!!!
Tu es collégienne ou collégien et tu as 13, 14 ou 15 ans. Eh bien, tu es invité à une grande « teuf » appelée le FRAT (Fraternel) pour chanter, prier et rencontrer. C'est du vendredi 25 au lundi 28 mai 2007 à Jambville.
Si vous êtes intéressés, merci de donner vos coordonnées au Père Modeste NIYIBIZI. N’oubliez pas d'inviter les copains.
Inscriptions et renseignements: Père Modeste NIYIBIZI,
au 06 64 81 53 20
ou par mail : modeste.niyibizi@wanadoo.fr

Le Père Modeste NIYIBIZI re-déménage !
Le 19 février 2007, le Père Modeste NIYIBIZI quitte le 3 rue à la Vielle (son domicile d'atterrissage) pour s'installer au presbytère (5, rue de Triel).
Un très grand merci à ceux qui, de près ou loin, ont permis de trouver ce domicile de transit et de réaliser les travaux de réaménagement du presbytère.

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