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Le super rendez-vous du Dimanche.

Dieu n'a pas convoqué les caméras de Télé pour l'événement de la résurrection. Celui-ci est frappant par sa simplicité et sa sobriété. On peut dire même que c'est par cette discrétion que cet événement est crédible.
Nous sommes le premier jour de la semaine. C'est le jour où Dieu  sépare la lumière des ténèbres, dans la première page de la Bible. Au petit matin de Pâques, près du tombeau, règnent les ténèbres. Marie Madeleine voit que la pierre a été enlevée. Elle ne sait plus où pleurer son Seigneur.
Qu' y a-t-il à voir au tombeau ? Rien, le vide.
Remarquons quand même quelques signes révélateurs : la lourde pierre a été roulée, les linges sont restés, rangés. Le tombeau et le linceul ne servent plus à rien, sinon à témoigner de leur inutilité, puisqu'ils étaient destinés à un mort qui n'est plus sous l'emprise de la mort. De plus, la présence  du linceul plié exclut l'hypothèse d'un enlèvement, que suggérait Marie Madeleine, car les ravisseurs auraient normalement  emporté le corps dans ces linges.
De fait,  dans un premier temps Marie affronte un vide, une absence. Et la voilà déroutée comme nous pouvons l'être dans notre foi aujourd'hui quand nous ne retrouvons plus  le Christ qui nous était familier : Celui de notre enfance ou de notre maturité. Cette crise peut d'ailleurs être salutaire si elle nous oblige,  comme Marie, à nous mettre en recherche, à courir vers nos frères et sœurs, tout autant qu'à entrer en nous-mêmes pour essayer de comprendre et de retrouver le Vivant à jamais.
Au matin de Pâques, il n'y a rien à voir, il y a tout à croire, croire qu'aucun tombeau, même le plus clos, ne pourra arrêter la vie de Dieu; croire que Pâques nous révèle la victoire de la vie sur la mort comme une réalité active au coeur de l'histoire des hommes ; croire qu'il n'y a aucune connivence entre Dieu  et la mort et que le Christ ressuscité nous entraîne dans une nouvelle naissance.
Comme Marie-Madeleine, nous sommes souvent déconcertés par le vide du tombeau. Ainsi la résurrection n'est pas une confirmation de la foi; elle en est l'ultime épreuve, celle qui nous fait "passer" avec le Christ à une vie en Dieu, à une vie épanouie en plénitude, une vie de ressuscité.
La mort n'est plus une fin, mais une naissance; elle ne débouche pas sur le vide et le néant, elle s'ouvre au contraire sur un formidable rendez-vous où Dieu nous attend ; elle n'est plus le "trou noir" qui nous engloutit ; la mort est une pâque (de l'hébreu "pesah"); c'est-à-dire passage d'une existence  limitée à une existence infinie, transfigurée par l'Amour.               Eh oui, l’Amour fait voir, l’Amour fait croire.
Certes les caméramen ne peuvent accéder à cet univers.
Tant pis pour eux. Nous, nous le croyons.

Père Modeste NIYIBIZI - 2007

8 avril  2007  –  Dimanche de PAQUES année C

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La résurrection n'est pas du tout la réincarnation !

"Si vous pouviez interroger Dieu sur n'importe quel sujet, quelle question lui poseriez-vous ?" –
"Que se passe-t-il après la mort", répondent 31% des personnes interrogées lors d'un sondage.
Et pourtant beaucoup d'entre nous refusent d'y penser. Par peur de l'inconnu. Certains disent s'en être approchés de très près. Ils disent avoir des récits circonstanciés de l'au-delà. D'autres encore disent avoir été en communication  avec les habitants de l'au-delà, par l'intermédiaire d'un médium ou d'un marabout!
Les grandes religions d'Orient, Hindouisme et Bouddhisme, expliquent que la mort n'est qu'une étape passagère d'un grand jeu de la vie qui se déroule au long de multiples existences. Car la grande Loi cosmique serait celle de la réincarnation: "
A la façon d'un homme qui a rejeté des vêtements usés et en prend d'autres neufs, l'âme incarnée, rejetant son corps usé, voyage dans d'autres qui sont «  neufs » enseigne la Baghavad Gita.
Or pour nous les chrétiens, au terme de notre vie terrestre nous ressusciterons, pour la Vie éternelle en Dieu.
A l'exemple  de Jésus de Nazareth "ressuscité d'entre les morts":
"Je suis la Résurrection et la Vie !
Celui qui croit en moi, fut-il mort, vivra !"
Notre vie dans l'au-delà, à l'exemple de la sienne, se situe dans la suite de notre vie ici-bas, mais d'une manière entièrement nouvelle et renouvelée. 
Alors finalement qu'y a-t-il après cette vie ?

Aujourd'hui nous assistons en France à une montée de la doctrine de réincarnation à l'occidentale qui est reçue comme une vérité indiscutée dans la plupart des nouvelles sagesses, comme le "New Age". 
Comme vous l'avez peut-être appris, la réincarnation est une croyance selon laquelle l'âme, ou l'élément psychique, ou le corps subtil, se dote lui-même, à chacune des existences successives d'un corps différent et se trouve ainsi réincarné. Pour cette doctrine de réincarnation à l'occidentale, on récolte ce qu'on a semé; il n'y a ni pardon ni rédemption. 
Pour cette doctrine les différentes réincarnations suivent un processus d'ascension constante: on ne retourne pas à des niveaux inférieurs d'existence. 
Pour cette doctrine, la réincarnation est un moyen de réalisation de soi et de salut dont nous sommes les seuls artisans. 
Selon  les adeptes de cette doctrine, la réincarnation se prouve scientifiquement par la parapsychologie et les expériences spirites, car le monde obéirait à des lois précises. 
Par ailleurs pour la doctrine de la réincarnation, l'univers est taillé dans une étoffe unique, divine et tous les êtes sont émanés de Dieu suivant un processus de descente progressive de l'Esprit.  
Pour la doctrine de réincarnation, les maux que nous endurons sont les conséquences des péchés commis dans les vies antérieures, et l'homme peut les supporter avec résignation et avec l'espoir de moins souffrir  lors de sa prochaine  vie s'il s'efforce de mener dès maintenant une vie vertueuse.
Alors la question est de savoir si l'on peut concilier la doctrine de la réincarnation avec celle de la résurrection. 
La réponse est catégoriquement non. Pourquoi ? 
D'abord parce que pour le Christianisme, au terme de notre vie terrestre, Dieu nous ressuscitera, chacun personnellement, comme il a ressuscité son Fils. 
Dieu aime chacun d'un amour personnel. 
Contrairement  à la doctrine de la réincarnation  qui nous parle de notre vie comme une collection de destinées enfilées au long du cycle de renaissances, destinées à mourir à chaque étape, le Christianisme nous promet la résurrection car la mort a été définitivement vaincue par le Christ en sa Passion-Résurrection. 

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Du 9 au 13 avril :
le Père Modeste est absent de la paroisse.

Nos joies. :
Dimanche 8 avril à 11h15 : Baptême de la petite Lizea à St Roch. Rendons gloire à Dieu.

Samedi 28 avril de 14h à 18h : session de formation avec le Père Pierre DELORT-LAVAL, (vicaire épiscopal et responsable de la formation de notre Diocèse).
Tous les acteurs liturgiques et tous les paroissiens volontaires et disponibles sont fortement conviés à cette réunion très riche.

Un très grand merci de la part du Père Modeste,
de tous les prêtres, les diacres et leurs épouses pour votre magnifique préparation du « panier des curés ».
Merci à tous pour votre grande générosité.

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