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Preuve ou signes de la résurrection ?
- 15 Avril 2007

"Moi je ne crois que ce que je vois". Réflexion courante et en même temps ... dangereuse. Or nous savons  bien que le réel nous échappe parfois  et qu'il existe  des choses essentielles  sur lesquelles  nous n'avons pas immédiatement de prise. Dans des domaines aussi importants que la rencontre des autres, la relation, l'amitié, l'amour... il faut accepter de nous laisser surprendre et apprivoiser, sous peine de passer à côté. Mais on a beau savoir cela, n'empêche que la question reste de savoir ce qui peut nous permettre de croire quand, à vues humaines, tout est à désespérer, quand l'amour n'est plus fiable,  quand vient le moment où nous doutons de tout, même de Dieu ?

L'évangile de ce week-end nous parle de la rencontre entre Jésus Ressuscité et Thomas, dit le sceptique, qui n'arrive pas à se satisfaire  du témoignage de ses compagnons.  Alors que Thomas, sceptique, exigeait des preuves de la résurrection, Jésus le  renvoie  aux signes de la résurrection : sa présence, sa parole, le don de l'Esprit pour la Rémission des péchés.

Ce faisant, le Christ ne nous emprisonne pas dans la mémoire, il nous pousse vers l'avenir. Dès la première apparition à ses disciples, Jésus fait  un geste remarquable : "Il répandit sur eux son souffle". Ce souffle est celui -là même  de la création du monde  au livre de la Genèse : il va permettre de poursuivre l'oeuvre du Christ et l'engendrement d'un monde nouveau. Nous ne manquons plus de souffle. Vivre la foi chrétienne, pour nous comme pour la première génération, ce sera toujours sortir de nos enfermements personnels et collectifs, reconnaître le Crucifié-Ressuscitté, nous laisser recréer par le souffle de l'Esprit. Etre Eglise, c'est avoir de l'inspiration, de la passion et de la compassion. La qualité d'humanité est souvent, aujourd'hui, la preuve la plus convaincante de la foi au Christ et à l'Esprit. Les croyants qui mettent leurs mains dans les plaies du corps  et du coeur de l'homme blessé savent qu'ils ont affaire au corps du Christ. Et parce qu'il  y a tant à voir, ils continuent à s'écrier avec l'apôtre Thomas : "Mon Seigneur et mon Dieu !" Il aura fallu un chemin d'amour  et de purification  avant que les disciples deviennent les messagers  de la paix de Dieu et que Thomas puisse reconnaître en Jésus ressuscité son "Seigneur" et son Dieu". Passer de la connaissance  de Dieu par "ouie dire" à l'expérience personnelle de la rencontre  revient à emprunter un chemin non balisé et coûteux. Mais c'est le seul qui puisse nous enraciner fermement dans la foi-confiance, source de toute Thomas et de ses compagnons. Nous n'avons pas connu le Jésus de l'histoire et le temps des apparitions béatitude. Notre cheminement chrétien ne coïncidera jamais  exactement avec celui de  est clos. Reste la condition de Pâques de notre vie chrétienne qui nous amène à affronter nos peurs, nos doutes, notre péché pour y rencontrer le Sauveur.

 

Père Modeste NIYIBIZI - 2007


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15 avril  2007  – 2ème Dimanche de PAQUES année C

Lectures : Ac 5, 12-16 – Ap 1, 9…19 –-Psaume 117 - Evangile Jn 20, 19-31

    

Recherchez très facilement des textes dans la base de données des "Services de la Liturgie Catholique" édité par le Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle.
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Spécial Elections 2007.

Le Conseil permanent des évêques de France profite des échéances électorales prochaines pour redire avec conviction les principes qui doivent soutenir tout une société, à travers deux documents: "Qu'as-tu fait de ton frère " et "Perspectives pour une société juste et fraternelle". 
Encore une fois les Evêques de France ne cherchent pas à donner les consignes de vote.
Au contraire ils cherchent à nourrir notre discernement  pour mieux vivre citoyennement et chrétiennement ces élections. 
Voici quelques notes de ces deux documents : 

1) Eglise, Société, Politique.
Depuis toujours et plus encore depuis le développement de sa pensée sociale, l'Eglise catholique invite les fidèles à favoriser l'amélioration de la vie sociale dans la recherche du bien commun universel.
Comme citoyens, ils participent légitimement au vote, mais interviennent aussi dans le débat politique. Au delà des effets médiatiques et des jeux de campagne, les évêques insistent sur la nécessaire participation de tous dans la construction d'une société juste et fraternelle.
Au nom de sa connaissance de l'homme révélé par le Christ, il est légitime pour l'Eglise de prendre part aux débats de la société.
 
2) Famille et logement.
La famille fondée sur l'amour conjugal, est un trésor unique. Lieu où se découvrent l'affection, l'autorité, la liberté, la solidarité, la confiance, elle permet l'apprentissage du respect mutuel et la grandeur d'un engagement dans la durée. Face aux débats autour du mariage, les chrétiens doivent oser dire aux jeunes une parole de confiance sur le mariage, chemin de grandeur. De leur côté, les responsables politiques ont le devoir de protéger l'institution du mariage - union d'un homme et d'une femme qui deviennent père et mère-, et de soutenir tout ce qui peut favoriser la vie de famille.
N'oublions jamais que "ce qui ne se construit pas dans la famille fait défaut à la société".
Le logement est le lieu de l'intimité, où se développe la vie de famille. Or dans notre pays le logement n'est pas accessible à tous. Bien plus, le cadre de vie dévalorisé de certains quartiers urbains accentue la ségrégation sociale, les inégalités scolaires et les replis communautaristes.
 
3) Emploi - mondialisation - Migration.
Pour l'homme, le travail est le moyen de mettre ses talents au service du bien commun, et de prendre part à l'oeuvre du Créateur. Il ne doit pas  se réduire à un simple emploi sans intérêt, une marchandise comme une autre, mais il faut au contraire, le mettre en valeur comme un bien essentiel car il permet à chacun de se réaliser dans son humanité. Des questions se posent aujourd'hui, touchant à la reconnaissance de la valeur du travail, à la solidarité dans la vie professionnelle, aux efforts à faire pour acquérir des compétences utiles, à l'accueil des personnes issues d'autres  pays. L'ouverture des frontières accélère la transformation du monde du travail, de la finance et de l'économie, créant à la fois des déséquilibres angoissants, et des interdépendances enrichissantes. Elle révèle aussi l'extraordinaire inégalité qui règne dans le monde.

La question de la migration est liée à celle de la mondialisation.
Il est de la responsabilité d'un état de faire face à cette question et de définir une politique d'immigration.
Pour les chrétiens, l'accueil des migrants est signe de l'importance attachée à la fraternité. Car "dans l'Eglise, il n'y a pas d'étranger : le baptême fait accéder 'à la citoyenneté chrétienne' et l'Evangile nous appelle à une fraternité universelle".
Sommes-nous attentifs aux choix politiques qui favorisent un développement international solidaire ?
 
4) Vie fraternelle.
Construire une cité plus fraternelle, tel est le devoir d'un chrétien, c'est aussi l'idéal républicain. Mais la violence, la crainte de l'avenir, le souci de garder le pouvoir et d'accumuler l'argent, montrent que les hommes ont du mal à vivre dans l'amitié et le respect de l'autre.
Sans volonté de vivre ensemble, ni l'argent, ni la force, ni la sécurité ne peuvent construire un pays. La fraternité est un objectif qui donne sens à la vie sociale et qui invite à l'action politique. Elle passe par le respect de chaque personne humaine et l'attention aux plus fragiles.
Comment construire une société de liberté plus fraternelle qui lutte contre l'exclusion ?
Quels sont les actions et les moyens à mettre en oeuvre personnellement, politiquement et en Eglise pour favoriser la vie fraternelle ?
 
5) Responsabilité individuelle - Etat.
La responsabilité participe à la dignité. L'homme pour être pleinement lui-même dans le respect de sa liberté fondamentale, y compris religieuse, doit pouvoir exercer sa responsabilité au sein d'une société organisée. Il apporte ses forces et ses talents  à des projets communs pour les réussir ensemble. Cela suppose une coopération qui repose sur les droits et devoirs de chacun, et qui concerne toute la vie sociale.
D'un côté, réussir à vivre décemment, à trouver sa place dans le monde ; de l'autre, contribuer aux besoins de la communauté nationale, prendre des initiatives au sein d'associations ou s'engager dans la vie politique.
L'état garantit l'intérêt général.
Vivre ensemble, suppose un état qui organise la vie commune, et dans le souci de tous, permet d'améliorer la condition des plus démunis et des plus faibles. Il ne peut donc se désengager de ses responsabilités en matière sociale. L'enjeu est de créer une solidarité citoyenne bien comprise et acceptée, capable de faire émerger des initiatives diversifiées au service du bien commun.

 

 

 

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Nos joies //////////////////////////////////////////////////////////////
Vendredi 27 avril à 20h30,
Réunion des animateurs  KT au Relais Paroissial.

Session de formation liturgique,
Samedi 28 avril 2007: de 14 à 17h30.
Tous les acteurs liturgiques (organisateurs, membres de chorales, lecteurs, sacristains, animateurs liturgiques) et les autres paroissiens qui le souhaitent, sont  invités à une session de liturgie, qui sera animée par le Père Pierre DELORT-LAVAL, vicaire épiscopal des doyennés  Saint-Quentin-en-Yvelines Est et Ouest et Plaisir, et responsable de la formation diocésaine.
Venez nombreux à cette réunion.
Elle est vraiment importante pour la beauté et la force de nos célébrations.

Samedi 5 mai 2007.

Table ronde formidable sur le thème :
"Etre diacre aujourd'hui, qu'est-ce que cela veut dire ?"
Temps de témoignage et d'échanges autour de nos chers diacres (accompagnés de leurs épouses), Christian Despresle, Patrice Laurence (diacre accompagnateur des jeunes et notamment des scouts de France) et Dany Bille (diacre accompagnateur de la pastorale des migrants).
Venez nombreux à cette table ronde  qui aura lieu de 15h30 à 17h30 au Relais Paroissial.

 


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