Le Bon Pasteur.
La Parole de Jésus que nous entendons ce week-end dans l'Evangile répond à une question que lui posent ses adversaires: "Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement !" Jésus ne peut pas répondre par un oui ou par un non car le mot "Messie" a pour beaucoup de ses contemporains un sens qu'il ne peut pas accepter pour lui-même. La plupart pensent à un chef militaire qui les délivrerait de leurs ennemis. David qui était une référence avait été à la fois ce genre de sauveur et berger de métier. Jésus tente de dire qui il est en vérité.
Le Bon Pasteur était aussi Dieu lui-même dans les Ecritures, dans le livre d'Ezéchiel en particulier (Ez 34).
C'est dans cette ligne que Jésus s'inscrit, en faisant connaître sa véritable identité. C'est lui le Bon Pasteur et il n’yen a pas d'autre. Le jour et la nuit le Bon Pasteur est avec nous. Jamais il nous quitte. Comme le berger attentif à son troupeau, préoccupé par chacune de ses brebis, le Bon Pasteur n'oublie personne.
A ses yeux, chaque homme est unique. Vers celui qui est perdu, il accourt. Sans se lasser, il fait route vers le pêcheur. Vers celui qui se croit oublié, il tend les bras. Vers celui qui s'égare et vers celui qui reste à l'écart, toujours le Bon Pasteur vient à sa rencontre. Et quand la brebis fatigue, le Bon Pasteur la porte sur ses épaules et murmure à son oreille: "Personne, jamais, ne t'arrachera de ma main !" Ainsi se dit, par la bouche même de Jésus, le lien d'amour qui nous attache à Dieu. Un lien dont la nature s'apparente à celle d'une proximité physique pleine de tendresse.
Un lien qui devrait entraîner une écoute spontanée. Un lien qui se traduit par la connaissance, non pas une connaissance d'ordre intellectuel uniquement, mais une connaissance d'intimité de personne à personne, un coeur à coeur. Un lien d'amour qui trouve son sommet dans une transmission : de la main du Fils à la main du Père avec lequel le Fils ne fait qu'Un. Tel est le fondement de la mission de chaque baptisé (si retentissante en ce dimanche dit du Bon Pasteur, le dimanche des vocations) : Jésus est crédible quand il porte la voix du Père, parce qu'il est en union intime avec son Père et parce qu'il ne se rend pas témoignage. Or nous sommes, nous les baptisés, associés à cette communion du Père, du Fils et du Saint Esprit. Comment pourrions-nous nous dire en relation avec le Père si nous n'acceptons pas d'être la caisse de résonance de la Voix qui indique la Véritable Voie ?
Père Modeste NIYIBIZI - 2007
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Comment articuler Tradition et créativité dans la préparation liturgique ?
La tradition chrétienne repose sur l'événement fondateur qui est que Jésus , Fils de Dieu mort pour nous est ressuscité. Cette tradition développe cette conviction dans le récit de la vie de Jésus, de sa mort sur la croix et de sa résurrection par son Père. Mais cette tradition ne se contente de rappeler le souvenir d'hier. Elle se donne pour mission d'actualiser cette Vérité pour celles et ceux qui sont concernés aujourd'hui par la vie de Jésus. Ainsi donc il y a une articulation entre la passé (que je ne peux pas changer), le présent et l'avenir de l'histoire. Le passé est fondé sur la vie, la mort et la résurrection de Jésus, le présent repose sur l'aujourd'hui des hommes où l'Eglise est médiatrice de cette Vérité fondatrice et l'avenir est fondé sur l'ouverture de notre histoire sur ce qui n'est pas encore c'est-à-dire sur l'ouverture vers la réalisation de la promesse de Dieu. Autrement dit, le passé est intouchable sinon il n'y a plus de fait chrétien, mais le présent et l'avenir sont modulables si l'on se garde de trahir la vérité de Pâques. Ainsi donc pour ces différentes raisons on ne peut pas préparer une liturgie sans entrer dans une dynamique de créativité. Cela ne veut pas dire qu'il faut créer pour le plaisir ou que tout est permis. Il s'agit de favoriser la foi, ici et maintenant dans la culture qui est celle d'aujourd’hui, afin de permettre à chacun de participer activement à la prière du Peuple de Dieu.
Le passé certes vient illuminer le présent et l'avenir, mais à condition que ce premier s'écrive dans la culture contemporaine
Cela dit, le droit de créer n'est jamais sans difficulté et sans contrainte. Il est vrai que la liturgie est par nature créatrice, mais personne ne peut se permettre d'improviser ou de créer n'importe quoi. N'oublions jamais que l'improvisation est signe flagrant de manque de préparation. Il ne faut pas confondre créativité et spontanéité. Et c'est ici où se révèle l'importance de collaboration en équipe liturgique et le lien avec les responsables de l'Eglise. On ne peut créer ou innover à partir de rien, car le monde ne commence pas avec moi... et surtout la liturgie a une histoire. Autrement dit, la capacité naturelle de la liturgie à fonctionner de manière créatrice doit respecter la Tradition reçue.
Celui qui prépare la liturgie ne part pas de rien. D'ailleurs des structures existent qui organisent la trame de tout acte liturgique. on s'assemble pour célébrer, on écoute la Parole, on fait mémoire pour rendre grâce, on partage et on boit, on plonge l'enfant dans l'eau, on le revêt de vêtement blanc, on passe les anneaux de l'alliance, on oint le malade, on est envoyé à fin de la messe... Mais en même temps, chaque célébration a son cachet personnel. Il sera toujours nécessaire de lire les textes bibliques mais le moyen de les mettre en oeuvre seront divers.
L'animateur liturgique aura à coeur de faciliter la communication pour que les auditeurs puissent s'approprier des textes qui leur deviennent Parole de Dieu.
Tout cela pour dire que plus les chrétiens connaîtront les structures des célébrations et leur évolution dans l'histoire, plus ils seront assurés, dans les innovations qu'ils proposeront, de respecter la Tradition et de correspondre au mieux à la demande contemporaine des chrétiens. Ainsi donc, il n'y a de créativité que dans le perpétuel souci de vivre en Eglise, et que les contraintes liturgiques données par l'histoire et le magistère ne sont là que pour assurer une meilleure correspondance avec leur vie de foi, leurs joies et leurs souffrances. C'est d'ailleurs cette envie de faire Eglise qui fait que l'animateur tâchera de respecter les quatre temps qui structurent toute célébration: l'accueil, le temps de la Parole de Dieu, le temps des signes et l'envoi. L'animateur doit avoir le souci évangélique. Il doit favoriser la communication et la participation de chacun tout en évitant la vanité. Il doit apprendre à travailler en équipe et à prévoir un temps d'évaluation. La liturgie n'est pas le lieu où l'on se pose des questions du style "Peut-on faire ceci, peut-on faire cela ?" C'est plutôt le lieu où l'on se pose des questions importantes : "Que désirions-nous célébrer ? Que nous donne l'Eglise dans ses rituels pour y parvenir ? Que nous offre l'Eglise comme possibilités multiples ? Comment mettre en oeuvre ses rites pour qu'ils soient véritablement signifiants pour tel groupe ou telle assemblée ? Comment, en mettant en oeuvre de manière nouvelle, restons-nous fidèles à la Tradition et aux traditions qu'elle a fait naître ? "
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Nos joies //////////////////////////////////////////////////////////////
Ce week-end, nous avons la joie de célébrer le baptême de Julie, Adrien, Aurianne, Kilian, Tristan, Timothée, Clémence ;
Nos peines /////////////////////////////////////////////////////////
Nous avons célébré à Saint-Roch,
les obsèques de Louis DEBREMER mardi,
les obsèques de Mme Alfreda BRIAT vendredi..
Lundi 30 avril à 16h15 à St Roch,
nous célébrerons les obsèques de Adolph GOMIS (jeune de 25 ans) décédé lundi 23 avril.
Que nos prières accompagnent ces familles en ce moment de deuil.
Mardi 1er mai à 9h00 : Fête du Travail.
Messe à l'honneur de St Joseph à 10h à l'Eglise St Roch.
Anniversaire des mariages. « Qu'il est formidable d'aimer ! »
Samedi 19 mai 2007 à la messe de 18h00 à St Roch.
Célébrer un anniversaire ce n'est pas juste un rite ou un grand repas bien arrosé; cela traduit une grande santé conjugale !
Célébrer un anniversaire de mariage c'est nous rappeler que le coeur n'a pas de ride. C'est montrer que l'on a compris que le mariage, au delà des difficultés et des doutes « est le lieu de l'apprentissage des Noces éternelles » !
Alors cette année, vous célébrez 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans, 15 ans, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75 ans....100 ans de mariage !
Venez avec votre famille, vos amis et vos témoins dire merci à Dieu à la messe de St Roch (Chanteloup-les-Vignes)
le 19 mai 2007 à 18h00.
N'oubliez pas d'apporter une bouteille de cidre, pour la troisième mi-temps de la messe !
Pour réponse, envoyer un petit message à Jeanine Piedeleu :
jpiedeleu@club-internet.fr ou 06 15 45 90 08
Dates pour la première Communion.
La première communion aura lieu à la messe de 18h00 à l'Eglise St Roch, samedi 16 juin 2007.
A noter : La retraite de préparation aura lieu pour tous les communiants dimanche 10 juin de 9h30 à 18h30 à la chapelle du Relais Paroissial.
Merci de transmettre cette information à tous les concernés.
A propos de la Profession de Foi.
Cette année la profession de foi aura lieu à l'Eglise St Roch,
le samedi 19 mai à 11h00.
A noter : La retraite de préparation aura lieu au Relais Paroissial
dimanche 13 mai de 9h00 à 19h00.
Merci aux parents de s'inscrire pour permettre un système de roulement facilitant l'encadrement des jeunes pour ce jour de la retraite.
Session de liturgie.
Samedi 5 avril 2007 de 15h30 à 17h30 au Relais Paroissial :
Table ronde sur le thème :
"Etre diacre aujourd'hui, qu'est-ce que ça veut dire ?
Venez découvrir la beauté et la force du ministère de diacre grâce à nos trois témoins (diacres): Christian DESPRELLE, Patrice LAURENCE et Dany BILLE. Parlez-en autour de vous.
Dimanche 6 mai 2007 à 10h00: au Relais Paroissial :
Messe animée par les enfants, les parents et les catéchistes.
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