Au-delà de la belle histoire des mages, de leurs cadeaux et des délicieuses galettes, la page de cet Evangile renferme pour chaque croyant un message extraordinaire. Et c’est à travers l’astre apparu à l’Orient que nous pouvons déchiffrer ce message.
Un premier indice nous est fourni par les premiers versets du texte : il est question des mages, des astrologues sans doutes, qui ont vu un astre particulier dans le ciel. Cette étoile, qui s’est levée à l’Orient, a été pour eux signe de la naissance de Celui qui est le « Soleil levant », Celui qui est « l’Orientation » pour tout homme. Ce qu’il faut bien souligner c’est bien sûr la foi des mages qui les met en route sans hésitation. Ceci dit, ils ont vu l’étoile parce qu’ils scrutaient le ciel. Comme quoi seuls peuvent voir le ciel ceux qui cherchent, dans la nuit, un signe d’espérance. Cette étoile est le signe des véritables chercheurs de lumière.

Le récit de Matthieu nous présente ces mages comme des croyants envahis par le signe qu’ils ont vu : à peine ont-ils vu l’étoile qu’ils sont partis ; qu’ils se sont mis en route. Là, par l’intermédiaire des scribes d’Israël, les mages découvrent ce que l’Ecriture avait annoncé et qui aujourd’hui se réalise. Ils sont partis d’Orient. Ils repartent maintenant de Jérusalem. Ils n’hésitent pas à partir, car leur voyage a un but. L’étoile les conduit fidèlement. Elle les guide patiemment, depuis qu’ils se sont mis en route. L’étoile est le guide de ces mages marcheurs.

Cet astre qui a conduit les mages s’arrête au terme du voyage. Cette étoile était guide. A Bethléem elle désigne maintenant ce lieu où est l’Enfant. Ces mages, qui ont suivi l’étoile avec confiance, sont remplis de joie : signe que leur foi ne trompe pas. Ils se prosternent devant l’Enfant, eux qui cherchaient le roi des Juifs. Ils offrent leurs plus beaux cadeaux à ce tout-petit qu’ils reconnaissent comme Messie. Quand l’étoile s’arrête, elle invite à l’adoration. L’étoile est la force des croyants.
Aux chrétiens d’être aussi non seulement des marcheurs à l’étoile, mais aussi les signes, les « épiphanies » d’un Dieu qui aime tous les hommes. Combien d’hommes et de femmes de notre époque ont l’impression que le monde n’a pas de sens, et que la vie n’a pas de goût ? Le week-end prochain notre Evêque vient nous exhorter à assumer notre baptême qui fait de nous les passeurs d’espérance, les indicateurs de cette Etoile-Lumière pour l’humanité.

Lectures du dimanche 06 janvier 2008

Solennité de l'Épiphanie

> Première lecture : Is 60, 1-6
Les nations païennes marchent vers la lumière de Jérusalem

Psaume : Ps 71, 1-2, 7-8, 10-11, 12-13 R/
Parmi toutes les nations, Seigneur, on connaîtra ton salut

> Deuxième lecture : Ep 3, 2-3a.5-6
L'appel au salut est universel

> Evangile : Mt 2, 1-12
Les mages païens viennent se prosterner devant Jésus.

Quelques détails pour découvrir le ministère de notre évêque.
A quel âge remplace-t-on un évêque ?
Pour diverses raisons valables, un évêque peut présenter sa démission au Saint-Siège.
Mais normalement c’est à l’âge de 75 ans que l’évêque d’un diocèse doit demander sa démission au Saint-Siège.
(Lire la suite)

Le dimanche 13 janvier 2008 à 10h à l’Eglise St Roch, nous aurons la messe solennelle présidée par Mgr Aumonier, suivie d’un repas convivial (au Relais Paroissial) composé des spécialités culinaires de nos régions et pays d’origines.
Puis, nous passerons l’après-midi avec notre Père Evêque.

Il n’y aura pas de messe ce samedi 12 janvier à 18h00

Vendredi 11 janvier 20h30 à l’église Répétition de la chorale

Vendredi 18 janvier 20h30 chapelle : Assemblée générale Union Paroissiale.

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