LeCEP N°77 - 15 Juin 2008

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Dieu appelle chacun par son nom  

Souvent, nous disons, bien assis dans nos salons : « il n’y a plus de vocations de prêtres ! ». Et cette expression me fait énormément sourire car elle reflète un contresens horrible ! Le mot « vocation » signifiant « l’appel », alors l’opinion ambiante voudrait dire que Dieu n’appelle plus des hommes et des femmes à travailler pour sa moisson ? Dieu ne saurait plus comment appeler ? Dieu serait en vacances alors ? Or Dieu n’a jamais cessé d’appeler l’homme. Dieu n’a jamais cessé de chercher l’homme. Malheureusement c’est ce dernier qui fait la sourde oreille. Non, il n’y a pas de manque de vocations ; il y a manque de réponses humaines à l’appel lancé ! Souvenons-nous déjà du cri de Dieu à l’égard d’Adam : « Adam, où es-tu ? » De la part de Dieu notre Père, l’appel est premier et sa sollicitude est de tous les instants. L’Evangile de ce week-end est du même ton. Nous y avons la scène de ce Jésus qui a « pitié » de ces foules abandonnées à leur sort par le pouvoir politique, méprisées par les autorités religieuses et « abattues » parce qu’en manque d’espérance… Littéralement « pris aux entrailles », Jésus ressent une émotion viscérale. L’appel des Apôtres va s’enraciner dans cette « pitié » du Seigneur qui est l’expression d’une conscience aiguë, d’une sympathie au sens fort. Comment ne serions-nous pas émus, secoués au fond du cœur, par la détresse non seulement matérielle mais également morale et spirituelle des foules contemporaines : des enfants et des jeunes sans repères et sans avenir ; des adultes sans raisons de vivre ni perspectives ; des hommes et des femmes exclus ; des croyants déçus qui s’éloignent des Eglises…

La compassion de Jésus est un sentiment mobilisateur. Mais alors que nous attendrions peut-être des décisions pratiques immédiates, la première mesure d’urgence que prend Jésus est de nous mettre en prière : « Priez le Père d’envoyer des ouvriers à sa moisson ! » Le Christ lui-même a prié toute la nuit avant de choisir les douze. La prière n’est pas un refuge commode, un alibi à l’engagement et à la responsabilité. La prière nous apprend à sortir de l’indifférence, à refuser le pessimisme, et à « aimer le monde » à la manière de Dieu : aimer ce temps qui est le nôtre malgré ses ombres, aimer les personnes toutes précieuses aux yeux du Père, aimer l’Eglise malgré ses faiblesses… La suite de la prière de Jésus est le choix des douze hommes à qui il confie la mission de l’Evangile. Il pose ainsi les bases de ce qui doit être l’Eglise : un peuple missionnaire. Quelques consignes guident leur action : aller d’abord vers les plus pauvres, donner gratuitement, apporter la paix… Les tâches sont significatives : guérir, libérer, faire revivre…L’objectif est clair : proclamer le Royaume ! Aujourd’hui avec ces jeunes qui ont la joie de recevoir les sacrements de Baptême et de l’Eucharistie, Jésus lance encore à Chanteloup-les-Vignes son cri d’amour et de compassion : « La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux ! »

Père Modeste NIYIBIZI - 2008

 

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Lectures du dimanche 15 juin 2008
11ème dimanche ordinaire

Première lecture : Ex 19, 2-6
Le peuple de Dieu

Psaume : Ps 99, 1-2, 3, 5 R/
Tu nous guideras aux sentiers de vie, tu nous ouvriras ta maison, Seigneur

Deuxième lecture : Rm 5, 6-11
Déjà réconciliés par la mort du Christ, nous serons sauvés

Evangile : Mt 9, 36-38; 10, 1-8
Les douze chefs de file du nouveau peuple de Dieu. Leur envoi en mission


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Date des lectures recherchées :

Ces textes sont extraits de la base de données des "Services de la Liturgie Catholique" éditée par le Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle.

 

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Réaménagement des horaires de messes. (cliquez ici)



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Notions sur certaines structures de notre Diocèse de Versailles :
- Le Conseil presbytéral :
Il s’agit d’un conseil de l’Evêque composé de 12 prêtres choisis parmi le presbyterium (l’ensemble des prêtres du diocèse). Les membres sont en partie élus (par leurs pairs) et en partie désignés par l’Evêque. Le but de ce conseil est de faciliter la communion et la communication entre l’Evêque et le prêtre. Le Père Modeste Niyibizi fait partie de ce conseil presbytéral depuis février 2008.

- Le collège des consulteurs :
Composé de 6 prêtres membres du conseil presbytéral et choisis par l’Evêque pour un mandat de cinq ans, le collège des consulteurs est un organe qui doit donner son avis ou son consentement à l’Evêque pour certains actes particulièrement importants qui concernent le gouvernement du diocèse, selon le droit (ici il s’agit surtout des grosses opérations qui touchent les biens de notre diocèse). Par ailleurs, quand le siège épiscopal devient vacant ou empêché, le Collège des consulteurs doit se réunir au plus tôt pour veiller au gouvernement du diocèse et élire un administrateur diocésain. Le Père Modeste Niyibizi fait parti du collège des consulteurs de notre Diocèse depuis juin 2008.



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Mardi 17 juin à 20h30 à Carrières :
Réunion brassée de l’Equipe pastorale de Carrières et l’Equipe d’Animation Paroissiale de Chanteloup.
Les Equipes liturgiques des deux Paroisses y sont vivement invitées.


Samedi 21 juin 2008

Il n’y aura pas de messe à 18h00

Dimanche 22 juin 
: messe d’action de grâce pour l’année pastorale. Après la messe de 10h à St Roch nous nous retrouverons à 12h pour un moment de fête et de convivialité. Un barbecue énorme nous attend pour égayer notre après-midi. N’ayez pas peur d’inviter largement. Dieu a le bras long !
N’oubliez pas les billets de tombola ! Tirage ce 22 juin !


Le Pape Benoît XVI en France du 12 au 15 septembre.
A l’occasion du 150è anniversaire des apparitions de Lourdes, notre Pape Benoît XVI (invité par la Conférence des Evêques de France) effectuera un voyage en France.
Vendredi 12 septembre le Pape se rendra au Collège des Bernardins pour une conférence à l’adresse du monde de la culture. Il sera ensuite à la cathédrale Notre Dame de Paris pour célébrer les Vêpres. Il adressera un message aux jeunes rassemblés sur le parvis de la Cathédrale. Samedi 13 septembre, le Pape présidera la messe sur l’esplanade des Invalides. A l’occasion de son séjour, Benoît XVI rencontrera des responsables des autres confessions chrétiennes et des représentants de la communauté juive et de la communauté musulmane. Le Pape se rendra à Lourdes en fin d’après-midi. Il effectuera les trois premières étapes du chemin du Jubilé. Le soir, à la fin de la procession mariale aux flambeaux, il adressera la parole aux pèlerins. Le dimanche, il présidera la messe solennelle pour les pèlerins. L’après-midi, il rencontrera la conférence des Evêques de France et conclura la procession eucharistique. Le lundi matin, le Pape effectuera la quatrième étape du chemin du Jubilé et donnera l’onction des malades au cours de la messe.

« Les jeunes sont invités à se réunir sur le Parvis de Notre-Dame de Paris ou sur les quais en face de la Cathédrale dès 16h. Ils pourront suivre sur des écrans les différentes rencontres de l’après-midi et les vêpres célébrées dans la cathédrale. Le Saint Père adressera un message spécial aux jeunes sur le parvis qui ouvrira une grande veillée de prière.
A minuit, un chemin de lumière se formera pour marcher jusqu'à l’Esplanade des Invalides. Les jeunes pourront dormir sur l’Esplanade et être bien placés pour la messe du lendemain ».

Mais pour cela, chaque jeune (de 15 à 35 ans) doit s’inscrire dans un groupe qui doit envoyer sa liste avant le 25 juin 2008

à la Pastorale des Jeunes du Diocèse de Versailles

 

Rassemblement diocésain « Trinité 2009 » : les 6-7 juin 2009.
Nous nous en souvenons. Lors de la Pentecôte 2005, notre Diocèse de Versailles était rassemblé à Jambville à plus de 12 000 personnes autour de notre Evêque qui avait lancé dans une démarche synodale d’Evangélisation :
« En ce jour de Pentecôte, vous comprenez pourquoi se dégage avec évidence la direction proposée à notre vie chrétienne dans les Yvelines : l’annonce de l’Evangile du Christ ! Vous allez dire que déjà notre vie quotidienne, et que chacune de nos communautés y est engagée. Et pourtant, qui dans les Yvelines sait vraiment que le Père l’aime et à quel point il l’attend ? » (Extrait de l’homélie). Comme notre Evêque nous le rappelait le 12-13 janvier (lors de sa visite pastorale à Chanteloup) et le 18 mars (lors de la messe chrismale) et le 11 mai (lors des confirmations des adultes) : rendez-vous le dimanche 7 juin 2009 pour un nouveau rassemblement diocésain à Jambville. Attention : tous les jeunes de notre Diocèse sont attendus à Jambville le samedi 6 juin et y resteront jusqu’à dimanche après-midi. Notons déjà cette date. Il y a une équipe diocésaine qui travaille depuis 6 mois sur le projet. D’autres infos nous seront communiquées dans les jours qui viennent.
L’année 2008-2009 sera une occasion, à Chanteloup-les-Vignes, de nous interroger de façon sérieuse sur notre responsabilité missionnaire et nous aurons une initiation sérieuse sur les Lettres de Saint Paul.

L’Eglise vit seulement des vos dons. Le dénier de culte existe encore !
Collectée par les paroisses auprès de leurs paroissiens, pratiquants ou non, le denier de culte forme toujours une des principales ressources de la vie du diocèse. C’est un devoir de solidarité qui permet à l’Eglise d’accomplir concrètement sa mission (entretien des églises, la beauté liturgique ; le chauffage des salles de rencontre, la prise en charge des prêtres et de certains acteurs pastoraux ; l’achat des hosties ; le service auprès des plus pauvres et des plus souffrants ; le matériel des bureaux ; les moyens de déplacement ; les frais d’évangélisation ; subventions à des mouvements catholiques ; charges immobilières ; maisons de formations pour les futurs prêtres et autres centres de ressourcement ; les moyens de communication  …). Pour aider les catholiques à établir l’ordre de grandeur de leur contribution personnelle pour le denier de culte, on leur propose de verser l’équivalent d’une journée de travail, soit 1% de leur revenu annuel ; soit 5 à 10 % de leur impôt sur le revenu. Beaucoup vont au-delà ; beaucoup, par contre, n’arrivent pas à percevoir la faiblesse des moyens financiers de l’Eglise, persuadés (à tort) qu’elle dispose de grandes ressources.
A Chanteloup-les-Vignes un petit nombre reste fidèle au denier. Mais ce geste de solidarité à l’égard de l’Eglise semble méconnu pour un bon nombre de baptisés chantelouvais. Encore une fois, l’idée n’est pas de vous accabler par des questions matérielles. Retrouver le sens du denier de culte c’est nous permettre d’habiter l’Eglise en hommes et femmes responsables. Si nous voulons continuer à recevoir les sacrements et pratiquer la foi chrétienne, il faudrait permettre aux structures de l’Eglise de fonctionner au moins au minimum. Peu importe la somme que je peux offrir, l’idée derrière est de permettre à notre diocèse (et notre paroisse) de continuer à fonctionner normalement. Même les jeunes et les enfants de notre communauté peuvent entrer dans la dynamique du denier de culte. N’ayons pas peur de partager : il y en a beaucoup qui sont solidaires de nous depuis toujours.
(pour en savoir + et faire un don cliquez ici)




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