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Soeur Emmanuelle 1908 - 2008

Dieu et ton frère tu aimeras.
 
Aimer est peut-être le mot plus utilisé dans nos sociétés. Encore faudrait-il s’accorder sur « qu’est-ce qu’aimer ? » et donc « qui aimer ? Pourquoi aimer ? Comment aimer ? ». Ces questions ne se résolvent pas d’un coup de baguette magique ; elles trouvent leurs réponses au jour au jour.

Il peut sembler paradoxal, voire polémique, que Jésus parle d’amour lorsque les pharisiens veulent lui tendre un piège. Comme dans l’évangile de dimanche dernier, il déplace le débat et renvoie ses interlocuteurs à eux-mêmes : pourquoi me poser cette question, vous les docteurs de la loi, alors que vous connaissez la réponse ? Jésus ne fait pas que rappeler la Loi, il lui donne sens. Le respect de la Loi est pour lui une affaire de relation entre des personnes, et non l’obéissance à la lettre.

Dans les deux commandements cités par Jésus, il faut prendre en compte, Dieu, le prochain et soi-même : les trois sont indissociables. Nous aimons notre prochain parce qu’il est aimé de Dieu lui-même, tel est le sens du cri du pauvre vers Dieu lorsqu’il sent sa vie en danger. L’amour du prochain est lié à l’amour de soi-même, comme le précise Jésus. Il s’agit de se convertir, de quitter un regard qui nous tourne vers nous-mêmes, cherchant à réduire Dieu à notre image (c’est cela l’idolâtrie), pour accueillir l’autre comme l’ont fait les Thessaloniciens. Le commandement n’a plus rien à voir avec la lettre d’un règlement qui serait comme un absolu. La Loi est avant toute chose une relation à Dieu et aux autres. Sur cette route que nous parcourons chaque jour, nous sommes amenés à rencontrer des hommes et des femmes qui sont nos guides.

Dans l’histoire d’Israël, ce sont les prophètes dont les écrits sont inséparables de la Loi. Accepter cette relation, ne serait-ce pas cela aimer ?
Autrement dit, c’est un mensonge de dire que l’on aime ses frères si l’on n’aime pas Dieu, tout comme c’est un vrai mensonge de dire que l’on aime Dieu si l’on n’aime pas ses frères.

Père Modeste NIYIBIZI - 2008

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Lectures du dimanche 26 octobre 2008
30ème dimanche ordinaire

Première lecture : Ex 22, 20-26
Dieu exige qu'on aime les pauvres

Psaume : Ps 17, 2-3, 4.20, 47.51ab   
R/ Je t'aime, Seigneur, Dieu qui me rends fort !

Deuxième lecture : 1Th 1, 5-10
L'annonce de l'Évangile et la conversion

Evangile : Mt 22, 34-40
Amour de Dieu et amour du prochain

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Sincères remerciements pour la kermesse :
Un grand merci à chacun d’entre vous pour la réussite de la kermesse paroissiale qui a eu lieu le 18 octobre à la Salle des Fêtes de Chanteloup.
Un merci spécial pour tous ceux qui ont aidé l’ASTI à préparer le repas du soir, ceux qui ont transporté, trié, disposé et vendu les produits de la braderie, ceux qui ont fait et vendu les crêpes toute la journée, ceux qui ont animé la soirée (La famille Joseph et leur ami, Bernard Ramet, Jean Baptiste Pierrat, Philippe Pierrat, la Troupe de danseuses rwandaises de Créteil), ceux et celles qui ont mis la table, ont assuré le service et ont procédé au nettoyage et au rangement après…
Un grand merci à tous.
Que le Seigneur accorde à chacun sa grâce.

Inscris-toi vite au sacrement de confirmation.

Le sacrement de confirmation est confirmation du baptême.
En effet, dans la vie, beaucoup d’actes (comme le mariage) ont besoin d’être réassumés, confirmés de temps en temps.
Pour la vie chrétienne, il en est ainsi. Seulement une seule confirmation suffit parce qu’elle est confirmation du don de Dieu. Vous savez, la vie chrétienne n’est pas d’abord une morale. Elle est avant tout accueil d’un don, ce don que Dieu fait aux hommes de vivre de son Esprit.
Le sacrement de confirmation prend son sens dans son lien avec l’Evêque. Celui-ci est le signe de l’Eglise universelle qui donne au confirmé ses pleins droits et ses devoirs. Ainsi le confirmé est appelé à parler dans l’Eglise et parler au nom de sa foi. Il devient le témoin de la communauté.
La préparation au sacrement donne conscience de son baptême, donne conscience de la foi chrétienne, donne conscience de ce qu’est l’Eglise et montre combien Dieu est fidèle et accompagne l’espérance de chaque homme.
Pour les collégiens et les lycéens qui désirent recevoir le sacrement de confirmation, merci de vous adresser à
Angélique MATEMU au 06 61 65 18 08

Pour les adultes qui désirent ce sacrement, merci de vous adresser au
Père Modeste NIYIBIZI au 06 64 81 53 20

Campagne pour le denier de culte :

l’Eglise vit uniquement de ton don.

Tous les dimanches, nous disons « Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique ». Cet article du Credo vient nous rappeler que l’Eglise n’est pas une réalité facultative dont on peut se passer.
Dire « je crois en l’Eglise… » veut dire aussi que l’on est prêt à lui donner des moyens nécessaires pour qu’elle puisse mener à terme la mission que le Seigneur lui confie. Comme pour toute organisation, l’Eglise a des charges : l’entretien de ses bâtiments, les moyens de communication, le financement de différents projets de solidarité et de charité, la prise en charge de la formation de séminaristes, la prise en charge des prêtres, le financement des différents projets d’évangélisation… Bref, les besoins matériels de l’Eglise sont énormes. C’est pour cela qu’en plus de la quête faite à la messe, il est proposé une collecte dite « denier de culte ».
Faite par les paroisses auprès des tous ses paroissiens, pratiquants ou non, cette contribution volontaire forme une des principales ressources de l’Eglise. Jouant en quelque sorte le rôle de cotisation du chrétien catholique, ce denier de culte constitue un devoir de solidarité permettant à l’Eglise d’accomplir sa mission.
Pour aider les catholiques à établir un ordre de grandeur de contribution personnelle, on leur propose de verser l’équivalent soit d’une journée de travail, soit de 1 % de leur revenu, soit 5 à 10% de leur impôt sur le revenu. Beaucoup vont au-delà ; beaucoup, par contre, ne perçoivent pas la faiblesse des moyens financiers de l’Eglise, persuadés au contraire qu’elle dispose de grandes ressources.
Cette année, notre Paroisse de Chanteloup voudrait rappeler l’importance du denier de culte. Tout membre de la communauté (enfant, jeune, adulte) est concerné par cette campagne. Il est vraiment temps de nous rendre compte que, « même pour l’Eglise, l’argent ne tombe pas du ciel ! » L’Eglise vit uniquement de vos dons. L’Eglise ne vit pas uniquement des dons des plus riches. Merci à chacun de se mobiliser pour cette campagne de denier de culte. Pour cela il suffit de prendre une enveloppe (préparée à cet effet) et d’y glisser sa contribution financière en prenant soin de transmettre à l’Evêché de Versailles ses coordonnées. N’ayez pas peur d’être généreux. L’avenir de notre Eglise en dépend.

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Messe de la Toussaint :
samedi 1 novembre à 11h à l’Eglise St Roch.
Il n’y aura pas de messe le samedi soir à la Chapelle.

Messe pour nos frères et sœurs défunts :
dimanche 2 novembre à 11h à l’Eglise St Roch.
Après cette messe, pour tous ceux qui le désirent, nous nous rendrons au cimetière de Chanteloup-les-vignes pur une prière particulière.
Si vous voulez un moment de prière avec le Père Modeste NIYIBIZI auprès de la tombe d’un défunt de la famille, merci de le lui signaler.