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Heureux celui qui croit sans avoir vu !

« Moi je ne crois que ce que je vois ! » Combien de fois n’entendons-nous pas nos contemporains scander ce slogan avec fierté ! Cette expression est devenue même pour certains une sorte de pilier de vérité. Or, en prenant un peu de recul, nous percevons que le réel parfois nous échappe et qu’il existe des choses essentielles sur lesquelles nous n’avons pas forcément et immédiatement de prise. Dans les domaines comme ceux de la relation avec les autres, l’amour, l’amitié, le pardon… il faut accepter de nous laisser surprendre ; il faut accepter de « croire sans avoir vu ». N’est-ce pas Antoine de Saint-Exupéry qui dit: « L’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit qu’avec le cœur ».
Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus Christ le Ressuscité se donne à reconnaître lorsque nous lui faisons confiance et acceptons de nous abandonner à lui. Dans cet Evangile, Thomas demande des preuves de la résurrection alors que Jésus donne des signes de sa présence et de sa Résurrection. Cet épisode de Thomas nous renvoie à beaucoup de situations où nous entendons dire: « J’ai souvent beaucoup de mal à prier, car j’ai vraiment des doutes. Je ne suis pas très sûr de ma foi. Comment parler de Dieu et comment l’écouter si je doute qu’il existe. …/…
J’ai beaucoup souffert dans ma vie. Je souffre encore , et du coup, je doute qu’un Dieu bon soit au milieu de nous… » Comme à Thomas, l’apparition du Christ vient réhabiliter paradoxalement nos doutes comme itinéraire de croyant. Autrement dit, il n’y a de foi chrétienne qui ne passe par le doute l’hésitation. Une foi sans question et interrogation, risque, en effet, de sombrer dans ce qu’on appelle « le fidéisme » c’est-à-dire, « je n’y comprends rien mais je crois quand même ». Or, avoir la foi, c’est avoir assez de lumière pour porter nos doutes; être croyant c’est reconnaître que la Lumière de Dieu est plus puissante que nos doutes. Ce Dieu garde les traces des plaies du Crucifié. Oui c’est à ce Dieu que nous croyons. Et nous pouvons dire avec Thomas « Mon Seigneur et mon Dieu » puisque ce Dieu porte irrémédiablement les cicatrices des plaies de la souffrance humaine.

Père Modeste NIYIBIZI - 2009

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Devenir famille d’accueil

Le Secours Catholique de Versailles envoie chaque année une quarantaine d’enfants qui sont privés de vacances dans des familles d’accueil.
Cette année, il manque de familles qui voudraient bien accueillir un enfant avec les leurs pour cet été 2009.
Ce pourrait être aussi des grands parents.
C’est toujours une chance pour la famille et pour ces enfants de rencontrer une famille et un enfant à aider et à aimer.
Des tracts sont disponibles à l’entrée de la chapelle et de l’église.
Contact : 01.39.74.87.77

Super le pèlerinage paroissial du 12 au 16 avril 2009.
Nous étions 50 pèlerins de la communauté de Chanteloup à effectuer cet inoubliable pèlerinage: voyage en car jusqu’à Beauvais où nous avons pris l’avion; bon hébergement chez les Sœurs Pallotines; visite de la Rome antique, émerveillement devant les Basiliques St Paul-hors-les Murs, St Jean de Latran,
St Pierre, St Clément, Ste Marie Majeure, St Ignace, audience du pape; messes entre nous…
Nous remercions tous ceux qui ont collaboré à la concrétisation de ce projet, notamment Jeanine Piedeleu et Ernest ZIGAH, Maurice BRUYAT…

Grande « Teuf du siècle
-Samedi 2 mai 2009
est organisée par la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne)
au Stade de la Courneuve de 10h à 23h30 pour tous
les jeunes des milieux populaires. Si vous êtes intéressés,
et si vous avez entre 15 et 30 ans, merci de vous inscrire
auprès du Père Modeste NIYIBIZI.

Samedi 9 mai 2009 à 18h à la Chapelle :
A 19h30: Barbecue géant pour les deux Communautés de Carrières Chanteloup toujours dans le jardin de la Chapelle. Parlez-en autour de vous.