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Quelques détails pour découvrir le ministère de notre évêque.

 

A quel âge remplace-t-on un évêque ?
Pour diverses raisons valables, un évêque peut présenter sa démission au Saint-Siège. Mais normalement c’est à l’âge de 75 ans que l’évêque d’un diocèse doit demander sa démission au Saint-Siège.

 

Comment choisit-on un évêque ?
Les évêques d’une même province dressent, en commun et en secret, une liste de prêtres les plus aptes à l’épiscopat (ces prêtres peuvent être même des religieux). Il y a des normes de compétences à respecter : comme l’indique le Canon 378 du droit de l’Eglise : pour être adéquat à l’épiscopat, il est requis du candidat :
- Qu’il ait, à un degré élevé, une foi solide, de bonnes mœurs, la piété, le zèle des âmes, la sagesse, la prudence, les vertus humaines, et qu’il soit doué par ailleurs des autres qualités qui le rendent capable d’accomplir l’office dont il s’agit ;
- Qu’il jouisse d’une bonne renommée ;
- Qu’il ait au moins trente-cinq ans ;
- Qu’il soit prêtre depuis cinq ans au moins ;
- Qu’il ait obtenu le doctorat ou au moins la licence d’Ecriture Sainte, de théologie ou de droit canonique dans un institut d’études supérieures approuvé par le Siège Apostolique ou qu’il soit au moins vraiment compétent en ces matières.

Le nonce apostolique fait une enquête, propose trois noms à Rome. Le Saint Siège fait le choix de l’évêque suivant le rapport du nonce et d’éventuelles suggestions de l’évêque diocésain qui demande un « remplaçant ».
Le pape nomme l’évêque, c’est au nonce apostolique d’avertir l’élu qui a le droit de refuser et dans ce cas on recommence la procédure.


Quels sont les gestes particuliers de l’ordination d’un évêque ?
Le prêtre choisi est consacré évêque dans les trois mois qui suivent sa nomination. Le don de l’Esprit Saint se fait par le geste de l’imposition des mains de l’évêque consécrateur assisté (au moins)de deux autres évêques.
Pendant cette ordination, il y a un autre geste particulier qui est celui de l’imposition du livre des Evangiles sur la tête du nouvel évêque qui manifeste la mission de fonder l’Eglise en tout lieu, comme les apôtres.


Quels sont les insignes de l’évêque et leur signification ?
- L’anneau pastoral qui est le symbole de fidélité au peuple chrétien dont l’évêque a la charge.
- la croix pectorale (tenue par une chaîne ou un cordon) qui est signe de l’attachement de l’évêque à l’amour du Christ


Lors des célébrations liturgiques il porte :

- la mitre (vient de « mythra » : bandeau). L’origine est complexe. Mais on sait qu’au IX et Xè siècles, la mitre était portée par les papes uniquement. Au XIè siècle, le port de la mitre s’étend aux évêques. D’abord conique, puis fendue en deux (comme aujourd’hui), ce « chapeau » est porté par les évêques ou les abbés des monastères. Les deux pointes signifient symboliquement les deux Testaments, le Nouveau étant devant.
La mitre d’évêque se distingue de celle de l’abbé car cette première porte deux bandeaux de tissus, « les fanons », qui pendent par derrière.

- la calotte : petite coiffure qui couvre uniquement le sommet du crâne ou légèrement plus grand, porté pendant presque tout l’office par l’ensemble des clercs. La couleur de la calotte indique la fonction du clerc.
La calotte de l’évêque est violette.

- la crosse : long bâton d’évêque d’abbé ou d’abbesse qui est recourbé en haut. Il est le symbole de la direction du pasteur qui veille sur le troupeau de Dieu (« epis-kopos » =surveillant ou plus exactement « veillant sur »).
Pour l’évêque, la volute (haut de la crosse) est tournée en direction du peuple qui lui est confié.
Alors que pour l’abbé ou l’abbesse, la volute est tournée dans l’autre sens pour signifier que c’est uniquement le monastère qui est sous sa juridiction.


Pendant les célébrations peut-être avez-vous remarqué que l’évêque enlève sa mitre, la remet, l’enlève à nouveau, la remet…pourquoi ?
Parce que quand il s’adresse à son peuple avec autorité (pendant l’homélie) il le fait au nom du Christ. Quand il s’adresse au Père (pendant la partie eucharistique, à l’autel) il enlève sa calotte car il est face à Dieu.


Pourquoi la couleur de l’évêque est-elle le violet ?
Vous avez remarqué que le violet de l’évêque n’est pas un violet qui tire vers le bleu mais un violet qui tire vers le rouge. Ce violet est couleur d’apaisement ; c’est la couleur de la tempérance.
L’évêque est appelé à tempérer la passion de son troupeau.


Quelle est la fonction l’évêque ?
Par son ordination épiscopale, l’évêque (toujours choisi parmi les prêtres) reçoit comme les apôtres, la plénitude du sacrement de l’ordre, et par là, la charge et le pouvoir d’enseigner (annonce de la Parole de Dieu, doctrine), de sanctifier (parla vie sacramentelle et spécialement eucharistique) et de gouverner (charge pastorale), au nom du Christ, la portion du troupeau du Peuple de Dieu qui lui est confiée. Pour accomplir sa mission, l’évêque est aidé par les prêtres de son diocèse qui forment avec lui un collège appelé « presbyterium ».


Notre évêque Mgr Eric AUMONIER est né à Paris le 22 février 1946.
Ordonné prêtre le 2 juillet 1971, il a un diplôme de licence en philosophie scolastique et un Doctorat en Théologie.
Nommé évêque auxiliaire de Paris, il a été ordonné évêque le 11 octobre 1996.
Evêque de notre Diocèse de Versailles depuis le 25 février 2001,
Mgr Eric Aumonier est membre du conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes, chargé de l’Enseignement Catholique.

 


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