LeCEP N°118 - 29 mars 2009
5ème dimanche de Carême – Année B

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Et pour toi, que signifie « réussir sa vie » ?
 

« Père Modeste, j’ai raté ma vie ! » me confiait un jour, sur
son lit de mort, quelqu’un qui avait pourtant réussi une belle vie professionnelle et familiale. Il pensait ne pas avoir assez donné de lui-même. Il avait l’impression d’avoir gaspillé ses chances. En effet, il est vrai qu’en ne voulant rien risquer ou « perdre » dans le don de soi, on va vers le vide d’une vie.
Et pourtant d’autres trouvent leur épanouissement et leur bonheur à faire celui de leur prochain ; leur vie est d’une extraordinaire richesse. Les saints en sont le plus bel exemple. On peut rechercher la réussite sur plusieurs plans : éducation, formation, profession, famille, pouvoir politique, notoriété, etc. Souvent, sur le deuxième versant de notre âge (que nous ne pouvons d’ailleurs pas mesurer avec certitude), il arrive que nous nous demandions : « qu’ai-je fait de ma vie ? »

Dans le passage de l’évangile de ce cinquième dimanche de Carême, Jésus se donne à nous comme réponse vive à cette question « qu’ai-je fait de ma vie ? » Alors que sa mort proche peut paraître comme un échec, Jésus compare sa vie pascale à l’aventure du grain qui meurt pour porter du fruit. Jésus a accepté de tout perdre, au sens où cet abandon signifie donner et se donner. Aux Grecs qui veulent le rencontrer, Jésus présente « la gloire » de son « Heure ». Jésus, totalement donné au Père et aux hommes, a « gardé » sa vie glorifiée par sa Résurrection. Et notre vie en a été sauvée. Le chemin pascal de Jésus a été d’une fécondité infinie. L’heure de Jésus a sonné. Le grain tombé en terre va mourir, porteur d’un nouveau et formidable jaillissement de vie. Il n’empêche que Jésus avoue son trouble face à l’issue dramatique de son parcours terrestre. C’est qu’il n’a rien d’un fanatique suicidaire. S’il assume la perspective du martyre, ce n’est pas par masochisme, mais par fidélité à sa mission. Loin de valoriser la souffrance comme une fin en soi, Jésus n’a cessé, tout au long de son ministère itinérant, de soulager les détresses physiques et morales qu’il rencontrait.

La vie de Jésus a été de A à Z de l’ordre incessant du « lâcher prise ». Il a toujours remis sa vie aux mains de son Père. A sa suite, profitons de notre récollection paroissiale et de la sainteté de ces jours qui restent du Carême pour nous jeter dans les bras du Père.


Père Modeste NIYIBIZI - 2009

 

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Lire les lectures de ce Dimanche :

sinon tapez la date recherchée
Textes de la base de données des "Services de la Liturgie Catholique"
éditeur : Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle.

 

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LE CAREME 2009, C’EST PARTI !

« Oser le cœur à cœur avec Dieu, pour vivre le coude à coude avec nos frères et sœurs ». ...

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Hum, miam, miam ! Gâteaux pour financer le pèlerinage paroissial à Rome !
Et ce jusqu’au mois de mars, nous proposons la vente de gâteaux, à la sortie des messes dominicales, pour soutenir ceux qui n’ont pas beaucoup de moyens (notamment des jeunes) de pouvoir payer leur voyage à Rome du 12 au 16 avril 2009. Montrons que ce genre de voyage ne sont pas que pour les riches. C’est cela aussi la magie de la Paroisse de Chanteloup ! Un très grand merci pour votre générosité. Et bon appétit encore !
Des pèlerins en partance pour Rome.
Contacts : Ernest ZIGAH (01 39 74 95 01).

 

A noter sur vos agendas comme temps forts de carême :
Tous les vendredis : chemin de croix à l’Eglise St Roch à 17h.

 

Pèlerinage des étudiants à Chartres :

week-end du 4 au 5 avril 2009.

Rendez-vous le 4 et 5 avril 2009 sur la Route St Pierre du Diocèse des Yvelines. « Avance, espère et prends courage ». « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort ».

- Tu es étudiant  et fier de l’être ?
- Alors viens marcher, prier, partager, rire, réfléchir avec le Seigneur et avec 200 autres étudiants.

Participation aux frais : 34 euros (avant le 20 mars 2009). Encore une fois il ne faut pas que la question financière t’empêche de participer à ce pèlerinage fabuleux !

 

Vendredi 3 avril 2009  à 14h : messe à la Maison de Retraite « Les Tilleuls ».

Vendredi 3 avril 2009 à 20h30  à l’Eglise St Roch : répétition de la chorale pour préparer la Fête de Pâques.

Mardi 7 avril à 20h : messe chrismale à la Cathédrale St Louis de Versailles.
Départ de la Chapelle (20 avenue de Poissy) à 18h précises. Co-voiturage organisé. Inscrivez-vous sur les feuilles déposées à l’entrée de nos lieux de cultes. Contact : Jeanine PIEDELEU au 06 15 45 90 08.

Mercredi 8 avril 2009  à la Chapelle : messe suivie par le partage du
bol de riz. Les fonds récoltés serviront pour participer à la construction
de l’école primaire du Centre Catéchétique du Père Hubert TAMAMBERE.

Vendredi 10 avril à 17h30 : chemin de croix itinérant dans les rues
de Chanteloup (départ de la Chapelle).

 

Messe suivie par le partage du bol de riz

Mercredi 8 avril 2009  à la Chapelle : . Les fonds récoltés serviront pour participer à la construction
de l’école primaire du Centre Catéchétique du Père Hubert TAMAMBERE.

Vendredi 10 avril à 17h30 : chemin de croix itinérant dans les rues
de Chanteloup (départ de la Chapelle).

 

Il « en » a parlé.

Avant même d’arriver en Afrique, le Pape a abordé la question du sida.
Nul doute que certains attendaient Benoît XVI au tournant du sida. Le voyage du pape en Afrique n’avait probablement, pour eux, pas d’autre intérêt. Qu’importe le rôle positif de l’Eglise catholique dans un continent marqué par les guerres, les exils, les pauvretés, les inégalités, les corruptions ; qu’importe le désir de croyants d’être confortés dans leur foi et leurs actions au service de la société par la venue du pape chez eux ; qu’importe l’énergie d’un peuple et ses attentes. La « petite phrase sur le préservatif » serait guettée, voire espérée et commentée.
La réalité du sida en Afrique, l’étendue de l’épidémie, le nombre de jeunes touchés, les difficultés à bénéficier des thérapies efficaces sont un terrible défi pour le continent et pour le reste du monde. Et l’Eglise n’est pas une oasis protégée : nombre de ses membres sont touchés par le virus ; beaucoup œuvrent auprès des malades et de leur famille. Le pape, donc, allait-il « en » parler ? Ou éviterait-il, comme Jean Paul II, d’employer le mot, tout en rappelant que, pour lui, la prévention de la maladie passait d’abord par des relations sexuelles stables ou la chasteté. Benoît XVI n’a pas craint, avant même de toucher la terre africaine, d’affronter les sarcasmes, voire les condamnations. On ne peut pas régler le problème du sida par une distribution de préservatifs, a-t-il dit. De bonne foi, personne ne peut qu’il a tort. Si le préservatif était « la » solution, là-bas ou ici, cela se saurait. La seconde partie de la phrase – son utilisation peut augmenter le problème-, se discute, en revanche. Le pape veut signifier que l’usage du préservatif peut « déresponsabiliser » ses utilisateurs, qui ne se sentent pas obligés de maîtriser leur sexualité, mais les acteurs de terrain savent que, à défaut de cette maîtrise dont tous ne veulent pas, ou quand ils ou elles ne sont pas libres de refuser un rapport sexuel, il apparaît nécessaire de se protéger, et de protéger l’autre, pour ne pas ajouter du mal au mal.
A cause de ces quelques mots, entendra-t-on le reste du message ? L’appel à une « humanisation de la sexualité » à une éducation affective, comme l’invitation à se tenir indéfectiblement au côté des souffrants. Autant de domaines où l’Eglise apporte sa pierre, au service de tous, dans le silence.

Editorial de Dominique QUINIO, du Journal La Croix n°38312 de mercredi 18 mars 2009.

 

 

 


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