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Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ?

« Père Modeste, qu’est- ce que j’ai fait au bon Dieu pour que mon fils meure si jeune ? » Ainsi me demandait une dame qui était venue préparer les obsèques de son fils décédé brutalement dans un accident de la montagne. La parole de cette femme très éprouvée peut nous renvoyer aux faits tragiques de l’actualité : le terrible séisme en Haïti, les victimes de la récente marée sur les côtes françaises notamment en Vendée, les victimes des intempéries au Chili, sur l’Ile de Madère et sur l’Ile Robinson Crusoé… Alors pourquoi le mal ? Pourquoi la mort ? Pourquoi la mort d’un gamin ? Pourquoi la shoah ? Et dans l’évangile de ce 3ème dimanche de Carême, pourquoi ces 18 personnes tuées avec la chute de la tour de Siloë ? Pourquoi le massacre de ces Galiléens commis sur le parvis du Temple par les soldats romains, sur ordre de Pilate ? Jésus refuse la logique de ses interlocuteurs : le massacre ne traduit aucune culpabilité – pas plus que la catastrophe d’une tour effondrée à Siloé. Jésus ne veut pas que l’homme cherche à comprendre la souffrance comme une punition méritée. Le Dieu de Jésus n’est pas vengeur.

Jésus n’entre pas dans cette vision bizarre de culpabiliser les victimes du mal. Attention : Jésus ne dit pas qu’elles sont innocentes non plus. Jésus cherche à montrer que l’urgence c’est l’alerte que ces événements devraient avoir sur nous les survivants ; non pas pour nous faire peur mais pour nous inviter à nous convertir. Autrement dit, pour Jésus, face au mal, il faut répondre à tous les rendez-vous d’amour. Face au mal, il faut choisir l’amour. Seul l’amour peut nous permettre de porter de fruits. Nous sommes invités à accepter que le Christ bêche notre terre pour l’aérer. Il est vrai que la conversion ne fait pas éviter le malheur. Mais elle sape l’engrenage du mal dans nos consciences. La conversion empêche que le mal nous éloigne de Dieu. Ce qui est terrible, c’est que le mal peut nous pousser à nous inventer d’autres dieux et à nier le vrai Dieu. Alors se convertir c’est accueillir de Jésus le vrai visage de Dieu. Et dans la parabole de l’évangile de ce dimanche, Jésus nous dit que la patience est l’autre nom pour dire l’Amour de Dieu. Le Seigneur ne se décourage jamais de nos errances. Il ne nous abandonne pas à notre médiocrité. Jésus est clair : Dieu n’a créé ni le mal ni la souffrance ; Dieu ne se réjouit pas de la mort de l’homme. Au contraire Dieu accompagne l’homme de sa présence aimante et lui monte un chemin de vie. Dieu met sur notre route des signes discrets mais insistants ; il nous donne des frères et des sœurs pour nous avertir et nous accompagner. Seulement n’abusons pas de patience de Dieu ! Ce carême 2010 est peut-être une dernière chance à ne pas manquer !

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Dimanche 14 mars à la chapelle : Soirée de bilan de notre réflexion annuelle sur « le Sacerdoce ministériel et le Sacerdoce baptismal ».

Jeudi 18 mars – 20h30 à la chapelle : soirée de réflexion entre Chanteloup et Carrières sur le thème de la solidarité. Intervenant : Père Yves LALOUX.

Vendredi 20 mars - 10 heures à la chapelle :
Assemblée extraordinaire de l'Union Paroissiale.

Savez-vous ce qu’est un Conseil Pastoral ?
Chers amis, (comme nous l’avions annoncé dans le cep du 17 janvier), avec nos chers voisins de Carrières-sous-Poissy, nous avons eu la joie d’accueillir le 20 janvier à 20h30 à la Chapelle, le Père Bruno Valentin (et deux membres du service diocésain de formation) qui est venu nous entretenir sur la pertinence d’avoir une structure ecclésiale qui s’appelle « le conseil pastoral ». Voici quelques lignes qui peuvent nous permettre de comprendre ce qu’est un conseil pastoral.

Le Conseil Pastoral représente l’ensemble de la communauté chrétienne auprès du curé. C’est une instance de réflexion et de proposition, et non de mise en œuvre.

Le rôle propre du Conseil Pastoral :

Expression de la communauté dans sa diversité : il est le lieu qui doit permettre la prise en compte du plus grand nombre quant à la vie de la paroisse.
Proposition : il est une force de proposition pour la paroisse, afin de stimuler sa créativité missionnaire.
Évaluation : y sont relus, régulièrement, tous les aspects de la mission de la paroisse, afin de veiller à son authenticité évangélique.
Prospective pour l’avenir : il s’efforce d’anticiper les évolutions de la paroisse à moyen et long terme.

Le Conseil Pastoral :

Composition : Il est constitué :
des membres de droit : curé (vicaire et diacres s’il y en a)
d’un maximum de 6 membres laïcs, dont :
à titre préférentiel, 5 membres élus par la communauté 
et, si besoin, 1 membre coopté, pour compléter la représentativité de la communauté, au-delà des 5 membres élus.

On veillera à ce que soient représentées les différentes réalités et sensibilités locales, une juste répartition géographique, la parité entre hommes et femmes et les différents âges.
° un membre de l’équipe d’animation paroissiale est invité à chaque réunion du conseil pastoral.

Désignation : les modalités sont annexées aux présents statuts (Annexe 1). Le conseil, par un vote à la majorité en son sein, est toujours à même de les modifier en cas de force majeur.
Participation : les membres du Conseil s’engagent à participer effectivement et régulièrement au travail du Conseil.
Renouvellement du Conseil Pastoral : le Conseil est renouvelable par moitié tous les 2 ans. Ses membres sont élus pour 4 ans et ne peuvent pas effectuer 2 mandats consécutivement.
Démission ou vacance au cours du mandat : il sera pourvu, éventuellement, au remplacement par cooptation, du membre manquant pour la durée de son mandat.
Invitations : le Conseil peut appeler des personnes qui ne font pas partie de ses membres à venir à une réunion en raison d’un point précis de l’ordre du jour.

Le Fonctionnement du Conseil :

Président du Conseil : le curé, nommé par l’évêque en tant que responsable de la paroisse.
Bureau du Conseil : le Conseil désigne un animateur et un secrétaire pour une année.
Il prépare l’ordre du jour du Conseil, convoque les membres du Conseil et organise le déroulement de la séance.
Au moins une fois tous les deux ans, l’ordre du jour doit permettre aux membres du Conseil de faire le point sur leurs communes responsabilités et sur l’action du Conseil.
Réunions du Conseil : le Conseil se réunit, si possible, 6 fois par an. Il peut aussi travailler par commissions.

Le Mode de Communication avec la communauté :

Attentif aux évènements qui rythment la vie de la communauté et la vie locale, dans toutes ses dimensions, le Conseil s’en fait le fidèle rapporteur. Il alimente ainsi sa réflexion. Ce qui l’amène, par ailleurs, à formuler les propositions qui lui semblent utiles à l’Evangélisation, comme à évaluer les actions mises en œuvre dans cet esprit.
Afin que son rôle soit reconnu en tant que tel par la communauté, le Conseil aura le souci de communiquer avec elle sur les actions mises en œuvre suite à ses propositions, en usant des vecteurs disponibles au sein du groupement.

EXCEPTIONNELLEMENT !

La prochaine répétition de Chorale aura lieu :
Le vendredi 26 mars - 20h30 à la Chapelle
VENEZ NOMBREUX !!!