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La mort est vaincue ! Paix à chaque homme ! Jésus Christ est ressuscité ! Alléluia !

Dans l’évangile lu ce dimanche de Pâques, pour nous comme pour Marie Madeleine, les signes de la pierre roulée, des linges et du suaire bien rangés ne suffisent pas pour croire à la résurrection. Comme eux nous avons besoin d’une parole, d’un signe, d’une expérience qui pourrait nous permettre de rencontrer vraiment et de reconnaître le Seigneur Ressuscité. Dans l’Evangile selon St Luc, au matin de Pâques, le témoignage des femmes qui s’étaient rendues de bonne heure au tombeau n’avait pas suffi. La première annonce de la résurrection se heurte à l’incrédulité, et non des moindres, puisque c’est celle des apôtres eux-mêmes, qui prennent les propos de ces femmes pour des ragots sans fondement ! Autrement dit, si les Evangiles n’ont pas hésité à montrer cette hésitation des apôtres (pourtant amis et familiers de Jésus) c’est que nous pouvons y trouver un fort enseignement. La confiance en la résurrection de Jésus ne va pas de soi même chez nous les chrétiens. Certains d’entre nous reconnaissent Jésus comme un homme exceptionnel et sont d’accord avec son message parce qu’il dégage des valeurs positives et humanistes pour notre société. Mais aller au cœur de la foi en adhérant à la Résurrection de Jésus (ouf !) reste « la mer à avaler » ! Bref, croire que Jésus est ressuscité n’est pas chose évidente. Les routes de la foi sont longues et variées. Marie-Madeleine rencontra Jésus ressuscité sur la route de la fidélité où elle cherche le corps du bien-aimé pour l’honorer encore. Pierre (le renégat froussard du Vendredi Saint), sur la route du pardon et du désir où il découvrira des signes troublants, en attendant la rencontre.

Jean le bien aimé, le bien aimant, saura lire les signes de la Résurrection à la lumière des paroles de la Bible et de Jésus. Dans cette lumière il voit et il croit. La Bonne nouvelle éclate comme espérance et promesse. La lumière qui illuminait Jean (et qui illumine tout homme aujourd’hui) force la pierre de la tombe du Vivant. Marie Madeleine affronte un vide, une cruelle absence. « On a enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où on l’a mis » dit-elle. Comme quoi il faudra l’intervention du Seigneur ressuscité pour que l’absence du corps soit déchiffrée comme un signe de la victoire de Jésus sur la mort.

Peut-être que, comme Marie Madeleine, nous n’arrivons plus à retrouver le Christ qui nous était familier : celui de notre enfance ou de notre maturité, ce Jésus aux traits familiers que nous avions l’habitude de prier, dont nous avions l’habitude de parler. Comme Marie Madeleine, cela peut être salutaire de nous mettre en recherche pour courir vers nos frères tout en entrant en nous –mêmes pour essayer de le retrouver vivant à jamais. Car ne sommes-nous pas souvent tentés de retenir le Christ dans « les tombeaux » de nos idées toutes faites, dans ce que nous pensons savoir de lui, en d’autres termes de le « chosifier » ? (Beaucoup de nos contemporains disent : « Je crois qu’il existe quelque chose » !). L’expérience du tombeau vide nous apprend que Jésus échappe à toutes les formes de mort que nous pouvons lui imposer. Jésus est vivant, sa vie est plus forte que la mort et c’est à cette nouvelle vie qu’il nous invite.

La mort n’a plus le dernier mot sur nous et sur les nôtres. Notre vie trouve tout son sens car, désormais elle devient un véritable rendez-vous où Dieu nous attend. Notre vie désormais devient une « pâque », c’est-à-dire un passage d’une vie hantée par la peur à une vie transformée totalement par l’Amour. Notre Pâques 2010 dans les Yvelines correspond cette année avec la préparation effective du Synode diocésain « Un baptême à vivre ». Ce week-end notre Evêque Eric AUMONIER nous en donne les détails dans sa Lettre Pastorale. Et si la résurrection pour nous ne pouvait pas faire économie de la prise au sérieux de notre propre baptême ? Bonne fête de Pâques à vous et à tous les vôtres. Le Christ est ressuscité. Il est vraiment ressuscité. Alléluia !

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Dimanche 4 avril à 7h30, au matin de Pâques, tous les chrétiens d’Ile-de-France sont invités à se rassembler sur le parvis de la Défense pour proclamer la joie de la résurrection du Christ avec leurs responsables d’Eglise.
Départ de la chapelle : 6h30 précises
(Chacun pourra retourner dès 8h30 dans son lieu de culte pour sa célébration habituelle).

Lundi de Pâques (05 Avril), randonnée des Mamans.
Environ 12 Kms avec départ de la chapelle en covoiturage.
Pour tous renseignements, contactez Isabelle Pierrat 01 39 74 80 39

Mardi 6 avril 2010 : pas de messe à 19h en l’église St Roch.

Samedi 10 avril 2010 à 15h à St Roch : mariage de Dora et François. Que notre prière les accompagne.

Dimanche 11 avril 2010 : Rassemblement de Festivis à Houilles pour les collégiens de notre Vicariat (pour les 6è et les 5èmes).

Quelle générosité ! Merci pour la saison « Tirelires » 2010 !

Merci, merci, merci, pour votre grande générosité à propos de votre collecte « tirelire ». Elle a rapporté 2232 euros, c’est-à-dire 1/5 de toute la quête annuelle de Chanteloup. Merci, merci, merci, et bravo ! Et ne baissons pas les bras pour permettre à notre paroisse de rééquilibrer notre budget paroissial.

2010-2011 Eglise Catholique en Synode ! Au sujet de la Lettre Pastorale de Mgr Eric AUMONIER.
« Un baptême à vivre ! »

Monseigneur Aumonier vient de nous donner une lettre pastorale en vue du synode, et vous en avez un exemplaire dans ce numéro [du Cep 171].
Que faire de cette lettre ?
Tout d’abord, la lire. Et pourquoi pas la relire. C’est à une démarche spirituelle que notre évêque nous invite. Ensemble, « à l’école de l’Esprit-Saint, échanger, chercher, discerner ce que le Seigneur veut pour l’Eglise des Yvelines pour les années à venir. Et lui demander la grâce de nous y engager concrètement. Plus nous nous approprierons chacun cette lettre pastorale et ce qu’elle désigne comme perspective, plus nous serons ajustés à cet événement que sera le synode et que nous ferons ensemble.
Ensuite, la faire lire, la partager. Est invité à participer au synode, selon des modalités qui seront précisées dans les semaines à venir, tout baptisé catholique à partir de 15 ans. Tout baptisé. Bien-sûr ceux que nous retrouvons à la messe chaque dimanche. Mais aussi ceux que nous savons ceux d’une manière ou d’une autre même si cela peut paraître de loin. Tout baptisé et tous les baptisés. Peut-être alors avec tel ou tel voisin, telle ou telle connaissance avec lesquels nous n’avons jamais osé aller jusque là : « vous êtes baptisés ? Parlons-en… et si le synode [qui commencera en septembre 2010] était une démarche pour vous ? »
Enfin prier. Prier pour le synode ; pour tous les baptisés des Yvelines et ceux qui participeront au synode, pour l’Eglise diocésaine. Prier pour qu’au souffle de l’Esprit nous plongions d’une manière renouvelée dans l’audace de notre baptême, ici, en Yvelines, pour les années à venir.

Père Olivier LEBORGNE, Vicaire Général du Diocèse de Versailles.