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En vacances, prendre la route … avec Jésus.

Cet été, les uns les autres, nous allons prendre la route… Certains à pieds (par exemple ceux qui vont faire le pèlerinage de St Jacques de Compostelle ou ceux qui vont faire la marche en Auvergne… !). D’autres prendront la route en voiture (Il y en a même qui iront jusqu’au Portugal en voiture !) Or ce dimanche, Jésus, dans l’évangile, donne en quelque sorte une très belle spiritualité de la route.
Remarquons d’abord que les apôtres sont douze comme les douze tribus d’Israël. Maintenant Jésus choisit soixante-douze disciples, autant que de nations alors connues dans le monde. Il les envoie par deux parce qu’il faut être deux pour être crédibles quand on est témoins. La première consigne que Jésus leur donne comme spiritualité de la route est de prier (c’est-à-dire maintenir le dialogue entre le Moissonneur et l’ouvrier). La deuxième est de voyager légers, en faisant confiance pour leur avenir. Ils sont aussi invités à être messagers de paix, non pas cette paix qui s’impose par les armes et la violence, mais la paix qui se propose. C’est la paix de la non-violence. Autrement dit, cette spiritualité de la route passe par la confiance : laquelle confiance donne le courage de se fier à l’inconnu, à l’imprévu des bonnes rencontres, plutôt que de penser à tout, de pourvoir soi-même à tout. Bref, s’attendre à l’inattendu et se demander : « Que va m’apporter l’autre que je rencontre, que j’accueille ? »
L’évangéliste Luc, de façon originale, fait passer de la « maison » à la « ville », sphère du public, si la maison est sphère du privé. Là, l’annonce est un peu différente : « Guérissez les malades et dites : le Règne de Dieu est tout proche ». Jésus ne cache pas à ses disciples les périls de la mission, pas plus qu’il n’édulcore les consignes de voyager léger et confiant. Cette mission est risquée. Paul en fait l’expérience. Nous aussi … Gardons courage ! Jésus l’a promis : « Nos noms sont inscrits dans les cieux ! » Alors, pendant ces vacances, tenteront-nous cette spiritualité de la route qui intègre la pauvreté et la simplicité de ce missionnaire voulu par Jésus. Gare à celui qui chercherait s’installer. Tout doit être mis au service de l’essentiel : l’annonce du règne de Dieu. L’effort de l’envoyé n’est donc pas d’être habile ou celui d’une efficacité apparente, mais bien plutôt d’accepter les épreuves, les contradictions, parfois même les persécutions. Mais nous, les envoyés nous sommes rassurés : Jésus fait route avec nous. Et ne l’oublions pas cet été.

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Horaires de messe au cours des mois de Juillet et Août 2010.
Mercredi à 9h à la Chapelle : messe
Vendredi à 9h à la Chapelle : messe
Sauf tous les premiers vendredis du mois où il y a la messe à la Maison de retraite « Les Tilleuls » à 14h.
Samedi à 18h à la Chapelle : messe
Dimanche à 11h en l’église St Roch : messe

Au mois de juillet 2010 :
nous avons la joie d’accueillir le Père Nicolas AZOUME, prêtre du Bénin. Il vient permettre au Père Modeste de partir un peu en vacances. En plus des offices liturgiques de ce mois de juillet, le Père assurera la permanence tous les mercredis et tous les samedis, à la Chapelle, de 10h à 12h. Merci d’accueillir chaleureusement le Père Nicolas comme vous avez l’habitude de le faire à Chanteloup. Et surtout, n’hésitez pas à l’inviter à vos repas familiaux et à le promener partout en France. Il est prêt aussi à organiser une petite soirée pour parler de sa mission au Bénin et pour nous présenter son livre qui vient de paraître.

Bonne nouvelle de la rentrée pastorale de septembre 2010.

Conformément au message que vous avez reçu récemment à propos du rapprochement entre Carrières-sous-Poissy et Chanteloup-les-Vignes, Mgr Eric AUMONIER souhaite que le regroupement de ces deux paroisses puisse être effectif à partir de septembre 2010. Et c’est pour cela qu’il nomme comme Curé de Carrières et de Chanteloup, le Père Alain BINIAKOUNOU (né en 1966 au Congo Brazzaville et prêtre depuis 1997 et actuellement en mission de vicaire du groupement paroissial de Limay, Issou, Gargenville, Porcheville). Dans sa charge il sera aidé par le Père André HONORE (prêtre depuis 1963 et actuellement au service de la paroisse d’Achères). Monseigneur Eric AUMONIER viendra lui-même les installer le 12 septembre 2010 au cours de la messe dominicale.
Merci à tous de retenir déjà cette date.
Rendons grâce à Dieu pour ces prêtres qu’Il nous donne. Et portons-les vraiment dans notre prière quotidienne.

Quand vient le moment de se dire au-revoir.

Mgr Eric AUMONIER vient de me nommer curé de la Paroisse de Trappes. Et cette mission commence début septembre 2010. Nous aurons l’occasion de nous dire au-revoir officiellement le dimanche 20 juin 2010. D’ici là, dans la paix, portons-nous les uns les autres dans la prière. Et continuons de retrousser les manches pour servir le Christ car la mission n’est jamais finie.
N.B. Je serai installé officiellement à la messe de 10h30 le 10 octobre 2010 comme curé de la Paroisse de Trappes (44 rue de Montfort, 78190 TRAPPES).

Repas du mercredi soir au cours de cet été.
Nous proposons à ceux qui le veulent de pouvoir nous retrouver à 20h à la Chapelle (20 avenue de Poissy) tous les mercredis de juillet et août cet été pour partager un repas apporté par chacun.
Par ailleurs, pour mieux organiser ces « mercredis » nous cherchons des organisateurs pour ouvrir et fermer la Chapelle, pour assurer la question matérielle, pour accueillir les nouveaux… Si vous êtes là cet été, n’ayez pas peur de vous inscrire sur la liste préparée à cet effet.
Merci vraiment de veiller à ce que personne ne soit coincé par la solitude estivale à Chanteloup.

Prochain repas du mercredi fraternel à 20h à la Chapelle :
le 7 juillet 2010. Invitez autour de vous et venez nombreux.

Savons-nous « respirer » ?

La période scolaire est, pour beaucoup d’entre nous, marquée par les urgences, le rendement nécessaire, les injonctions à faire vite et bien, l’accumulation des décisions à prendre. Souvent nous sommes essoufflés sans avoir même couru… L’été est là et avec lui, bientôt, peut-être un temps de vacances : et avec lui, un rythme moins stressant. Oui l’été est un peu là pour que nous réapprenions à …respirer. On peut ne pas accepter cette rupture, chercher à combler tous les vides de l’emploi du temps, remplacer une suractivité par une autre suractivité, sportive, ludique, touristique. Le risque du gaspillage d’énergies est énorme, et de l’entrée dans la spirale activiste. Cela ressemble à brûler ses vaisseaux ou « courir après le temps »…

En revanche, on peut, pour citer cette étrange expression « prendre le temps de vivre » le temps de goûter la vie reçue et de déployer les talents visibles ou cachés ; le temps pour être disponible ; le temps d’exprimer l’amitié, le temps de s’occuper davantage de ses parents et de ses enfants, le temps de réapprendre à prier, de se cultiver, le temps de vivre le Dimanche ! le temps de prier… C’est un choix, comme les décisions qu’on prend au début du Carême : le choix de se rendre plus disponible aux autres et à Dieu qu’on ne l’est pendant l’année. C’est un test de notre volonté de vivre intensément. C’est un test de l’amour fraternel et filial. Mais pour beaucoup, ne l’oublions pas, l’été n’est pas du tout un mois de détente, mais un long temps d’attente, de visites ou d’angoisse devant la solitude plus sensible à cette période de l’année : comment nous organisons-nous pour penser nos étés en fonction non seulement de nos détentes mais en fonction de ceux ou celles qui ne partent pas avec nous ? Pour beaucoup, l’été n’est pas du tout un temps de vacances, parce qu’ils ne savent plus et souvent depuis des années ce que c’est que des vacances. Je pense à cette personne qui me disait au dernier 15 août, à Notre-Dame de la Mer : « C’est la journée de l’été qui m’est offerte comme temps de vraie détente spirituelle… »

Mgr Eric AUMONIER, Evêque de Versailles pour les Yvelines - 2010