THÈME TRIMESTRIEL
CÉLÉBRER L’ESPÉRANCE
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« Ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve,
soyez assidus à la prière » Romains 12,12
Cette citation est issue d’une prédication de l’apôtre Paul à la communauté de Rome qui se trouve dans une époque de persécution. En réalité, la « joie de l’espérance » prêchée par Paul jaillit du mystère pascal du Christ Ressuscité.
Dans la nuit du doute, parfois du désespoir, nous cherchons un rayon de lumière, une parole qui soit un apaisement, une consolation, une source d’espérance. Quand la maladie, la souffrance, l’extrême vieillesse et la mort viennent nous frapper ou frapper ceux qui nous sont chers, nous sommes anéantis, désemparés, déchirés jusqu’au plus profond de notre être.
En fait, personne n’échappe à de telles situations. Cependant n’oublions pas que l’épreuve produit l’espérance, et l’espérance ne déçoit point (Rm 5, 4-5). Notre espérance est fondée sur la patience et la consolation que nous tirons des Écritures (Rm 15,4)
Le pape François a parlé à plusieurs reprises de l’espérance, qu’il a définie comme « la plus petite des vertus, mais la plus forte ». Et notre espérance a un visage, celui du Ressuscité.
L’espérance n’est donc pas quelque chose, mais quelqu’un, comme s’exclame saint François dans les louanges du Dieu très haut : «Tu es notre espérance ! »
« C’est la plus humble des trois vertus théologales, car elle reste cachée », explique le pape François : « C’est une vertu qui ne déçoit jamais : si vous espérez, vous ne serez jamais déçu », c’est une vertu concrète, « de tous les jours car c’est une rencontre. Et chaque fois que nous rencontrons Jésus dans l’Eucharistie, dans la prière, dans l’Évangile, dans les pauvres, dans la vie communautaire, chaque fois que nous faisons un pas de plus vers cette rencontre définitive »
Nous pouvons penser à ce poème mondialement connu Les pas dans le sable. Dans ce texte, l’auteure décrit un rêve au cours duquel elle marche sur le sable, et voit défiler tous les instants de sa vie. Elle pense que les traces des pas de Dieu qui l’accompagne s’effacent par moments. » Les jours où il n’y a qu’une seule empreinte dans le sable sont exactement ceux où je t’ai portée dans mes bras « , répond le Seigneur.
L’amour et la présence indéfectible de Dieu sont toujours là, même dans les pires moments de notre vie.
Pour cette raison, le Dieu révélé en Jésus-Christ est vraiment « le Dieu de l’espérance » (Rm 15,13).
EAP (Équipe d’animation paroissiale)
Père Guillaume Dupont – © 2024
Lire la suite du bulletin : Arc-en-Ciel 11 2024
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éditeur : Association Episcopale liturgique pour les pays francophones