Que nous promet Jésus avant son retour au Ciel ?
Au cours de ce mois, nous allons célébrer l’Ascension de notre Seigneur Jésus-Christ, 40 jours après sa Résurrection, et la Pentecôte, 10 jours après l’Ascension.
Mais avant de repartir vers son Père, Jésus nous a fait une triple promesse :
- « Je m’en vais, et je reviens vers vous », dit Jésus (Jn 14, 28), de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel » (Ac 1,11), sans savoir ni l’heure ni le jour.
Nous sommes dans le temps de l’attente de son retour à la fin des temps, quand « il aura tout mis sous ses pieds » (1Co 15,27). Jésus parle de son retour en termes de filet qui ramassera tous les poissons ou du temps de la moisson, où le bon grain est séparé du mauvais (Mt 13, 29-31). C’est aussi le jour de la venue du Fils de l’homme qui siègera sur un trône pour séparer les brebis des boucs et jugera le monde selon la loi de la charité (Mt 25,31-46).
Mais toutes ces images invitent à la conversion afin que, lorsque le Christ viendra, chacun puisse aller à sa rencontre dans la joie de le contempler tel qu’il est.
- «Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28, 20) : même si Jésus repart au ciel, il ne nous abandonne pas. Son départ n’est pas une fuite du monde. Il reste toujours présent au milieu de nous. Sa présence n’est plus physique, mais spirituelle. Il est présent dans sa Parole, là où deux ou trois sont réunis en son nom ; là où l’amour et la paix sont vécus de façon authentique. Il est au cœur de notre histoire marquée de hauts et de bas. Il est présent à travers ce qui se vit de bien en chacun de nous.
- « Je vous enverrai un défenseur (Jn 14, 26) et une puissance d’en-haut » (Lc 24,49). C’est en ces termes que Jésus a promis l’Esprit-Saint qui remplit plusieurs missions chez ceux qui le reçoivent : par son feu, il purifie les cœurs des croyants pour les rendre saints ; il est l’avocat qui défend et parle à la place des témoins confrontés à l’hostilité du monde. Il ouvre notre intelligence aux Ecritures et nous donne l’audace d’annoncer la Bonne Nouvelle. Il fait de nous « des fils pour crier Abba ! c’est-à-dire : Père ! » (Rm 8,15). Il fait l’unité entre les hommes, malgré leurs origines diverses. Nous sommes donc entrés dans le temps de l’attente de l’Esprit qui vient renouveler tout notre être et nous donner la vie de Dieu.
Préparons nos cœurs, avec l’aide de la Vierge Marie, à renouveler le don de l’Esprit à la Pentecôte pour qu’en nous, transparaissent ses fruits :
« Amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance,
fidélité, douceur et maîtrise de soi » Gal 5, 22-23.
Père Alain Biniakounou – © 2021
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éditeur : Association Episcopale liturgique pour les pays francophones