Le casse-tête de l’accompagnement des enfants en famille
Pendant que l’Église nous rappelle, en ce mois de novembre la vocation à la sainteté pour tout homme et nous invite à prier pour les défunts, je me propose de dire un mot sur l’accompagnement des enfants en famille.
Depuis le début de la nouvelle année pastorale, nous avons vu un nombre important de parents venir inscrire leurs enfants au catéchisme et à l’aumônerie. C’est une bonne démarche qui traduit le souci de faire découvrir Dieu aux enfants et de les faire avancer sur le chemin de la foi.
Au catéchisme, les enfants sont placés sous la responsabilité de l’Église qui se donne tous les moyens mis à sa disposition. A travers les enseignements, les rencontres, les messes et les sacrements… elle leur fait découvrir la relation d’Amour avec le Christ et la vie de l’Eglise. Elle les aide à témoigner de cet amour dans leur vie quotidienne. Mais l’Eglise ne doit pas être seule à assumer cette lourde responsabilité : les familles ont aussi un rôle fondamental à jouer, particulièrement celles dont les enfants ne baignent pas dans une ambiance « religieuse ». Nous avons l’impression que dans certaines familles l’éducation à la foi semble être défavorisée et du coup, celles-ci accordent moins d’intérêt à l’accompagnement des enfants.
Dans de pareils cas, certains points d’attention sont utiles pour soutenir ces jeunes, par exemple :
– s’intéresser à ce que les jeunes vivent au catéchisme en les invitant à partager en famille ce qu’ils ont découvert ou retenu ;
– jeter un coup d’oeil sur leur cahier de notes ;
– les inviter à avoir dans leur chambre un coin de prière à défaut d’avoir une prière en famille ;
– leur donner le goût de la Parole de Dieu en leur procurant des livres adaptés à leur âge, et pourquoi pas, de temps en temps, leur raconter une petite « histoire de la Bible » avant d’aller se coucher ?
– enfin, les éveiller aux petits gestes de charité et de solidarité envers toute personne en souffrance.
L’Église et les parents devraient être en synergie pour un accompagnement plus efficace des jeunes. Ceci est valable pour toute famille chrétienne à qui revient la responsabilité d’éduquer les enfants à la foi chrétienne.
Père Alain BINIAKOUNOU – © 2016
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éditeur : Association Episcopale liturgique pour les pays francophones