36 personnes de Carrières-sous-Poissy et Chanteloup-les-Vignes sont parties à Rome fin avril, en écho au pèlerinage 2014 qui avait permis de découvrir Israël et la Palestine. Si certains appellent Rome la « ville éternelle » ou la « ville aux 7 collines », peu la désignent sous son nom de « ville aux 1000 clochers », autre qualificatif qu’on lui donne à cause des 900 églises qui s’y trouveraient. Pour le voyageur qui voudrait les visiter toutes, ça serait beaucoup et ce n’était pas l’ambition de nos pèlerins qui ont découvert en une semaine plusieurs facettes de la capitale romaine.
En démarrant le pèlerinage sur la « Via Appia Antica », difficile de ne pas penser aux légionnaires qui avaient construit cette voie romaine il y a 2300 ans. Ou aux 6000 esclaves crucifiés sur celle-ci deux siècles plus tard, entre Rome et Capoue, pour s’être révoltés avec le gladiateur Spartacus !
Visite dans l’histoire jusqu’au Forum et au pied du Colisée, qui concentrait toutes les innovations de cette époque.
Sur ses 900 églises, quelques-unes ont reçu le titre honorifique de « Basilique ». Souvent démarrées à l’initiative de l’empereur chrétien Constantin au 4e siècle, à l’instar de Sainte-Sophie dans sa nouvelle capitale de Constantinople (Istanbul), ou du Saint-Sépulcre de Jérusalem, elles n’ont plus grand-chose à voir aujourd’hui avec les constructions originales : le style baroque ou la Renaissance ont profondément marqué leurs transformations. Très différentes de nos cathédrales romanes ou gothiques, inspirées d’une architecture profane (des lieux de rassemblement civils et non des temples païens), quel éblouissement pour les yeux qui découvrent tour à tour les mosaïques et les absides dorées.
Extraterritorialité : n’étant pas situées au Vatican comme Saint-Pierre mais en Italie, elles sont des « exclaves » du Vatican dans la ville de Rome.
Point d’orgue du pèlerinage, l’audience du Saint-Père qui réunit le mercredi matin tous les pèlerins autour du pape François, place Saint-Pierre. Quel enthousiasme quand il circule au milieu des rangs en « papamobile ». Sachant que 50 000 pèlerins se pressent en moyenne à ces audiences générales, on comprendra qu’il vaut mieux arriver tôt pour être en bonne place.
Inoubliable aussi la visite des musées du Vatican où se sont exprimés avec magnificence les peintres Raphaël et Michel-Ange (chapelle Sixtine).
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De la place d’Espagne jusqu’à la place Navone, place au baroque ! La fontaine de Trévi immortalisée par « la Dolce Vita » au cinéma, l’explosion des peintures saisissantes de relief au plafond des églises Saint-Ignace, Sainte-Agnès ou Saint-Louis-des-Français…
Une semaine bien chargée pour les pèlerins. De la visite des catacombes jusqu’à l’audience pontificale, au détour des basiliques, des églises de style baroque ou Renaissance, un très beau voyage qui a permis à chacun de se mettre dans les pas des apôtres saint Pierre et saint Paul après le pèlerinage 2014 organisé en Terre Sainte pour revivre l’Évangile dans ceux du Christ.