L’Arc-en-Ciel – mars 2016

L’Arc-en-Ciel – mars 2016

Pourquoi est-il important de se confesser ?

Nous vous proposons l’interview du pape François pour faire écho à l’enseignement sur le sacrement du pardon qui a été donné pendant la messe du deuxième dimanche de Carême. Souvenons-nous que le père Philippe nous a montré toute la richesse de cette démarche en 5 points : l’accueil, la préparation spirituelle, la confession (l’aveu et le regret de ses péchés), la volonté de se convertir et la réparation (la satisfaction ).

Ne suffirait-il pas de demander pardon face à soi-même, de se débrouiller tout seul avec Dieu ? Telle est la question posée au pape François par un journaliste italien.

C’est Jésus qui disait à ses Apôtres :  » Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés seront pardonnés ; ceux à qui vous ne les pardonnerez pas ne seront pas pardonnés » (Jn 20,19-23). Les apôtres et leurs successeurs -les évêques et les prêtres- deviennent des instruments de la miséricorde divine. Ils agissent « in persona Christi (en la personne du Christ) », c’est très beau. Si tu n’es pas capable de parler de tes erreurs avec ton frère, tu peux être sûr que tu seras incapable d’en parler, même avec Dieu ; et tu finis par te confesser devant un miroir, devant toi-même. Se confesser devant un prêtre est une façon de remettre ma vie entre les mains et le coeur d’un autre, qui, à cet instant, agit au nom et pour le compte de Jésus. C’est une façon d’être concret et authentique. Saint Ignace de Loyola, étant soldat dans l’armée du roi d’Espagne, fut grièvement blessé lors de la bataille contre l’armée française à Pampelune. La nécessité d’être face à quelqu’un pour se confesser était si importante, qu’il se confessa à son frère d’armes, même si celui-ci ne pouvait pas lui donner l’absolution. C’est une belle leçon.

C’est vrai, je peux parler avec le Seigneur, Lui demander immédiatement pardon, l’implorer. Et le Seigneur pardonne, tout de suite. Mais il est important que j’aille au confessionnal, que je me mette face à un prêtre qui représente Jésus, (comme dans les autres sacrements), appelé à dispenser la Miséricorde de Dieu. Souvenons-nous que nous ne sommes pas là avant tout pour être jugés, mais pour accueillir le pardon de Dieu. C’est la rencontre avec la Miséricorde.
(le confessionnal n’est pas une teinturerie qui ôte les tâches des péchés, ni une séance de torture où l’on inflige des coups de bâton. La confession est la rencontre avec Jésus au cours de laquelle
on touche du doigt sa tendresse)
Misericorde

Résumé de propos du Pape, tiré de
« Le nom de Dieu est Miséricorde »

 

 


Père Alain BINIAKOUNOU – © 2016


Lire la suite du bulletin : Arc-en-Ciel 03 2016

Donner suite au projet d’accueil d’une famille migrante : Projet Réfugiés


 

Lectures de ce Dimanche

Textes de la base de données des « Services de la Liturgie Catholique »
éditeur : Association Episcopale liturgique pour les pays francophones

Lectures du jour